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Trouver sa voie avec l’Ikigaï

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  • 23 mars 2019

Comment trouver la voie qui me correspond ?

Que l’on soit étudiante, déjà engagée dans un job, en transition professionnelle, mère au foyer, ou en fin de carrière, cette question revient souvent. Trouver et dessiner sa mission de vie n’est pas chose aisée.

A travers cet atelier, je vous propose un éclairage pour trouver votre raison d’être. Nous utiliserons un outil venant du Japon : l’Ikigaï et découvrirons ensemble le point de convergence qui rassemble :

– ce que vous aimez faire
– ce en quoi vous êtes douée
– ce pourquoi vous pouvez être payée
– ce dont le monde a besoin

Cet atelier fait suite à plusieurs demandes de partage de mon expérience personnelle et professionnelle (10 ans en multinationale, 5 ans en associatif et 4 ans dans l’entrepreneuriat). sur la question du sens et de l’épanouissement Je me base sur des outils de développement personnel, PNL, et d’intelligence collective.

Prochains ateliers :

25 janvier 2020 Lyon | 22 Février Bordeaux
 

 

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C'est parti !

Ce qu’elles en ont pensé :

J’étais sceptique quand ma maman m’a proposé cet atelier. Mais au final, je n’ai pas été déçue. Il m’a apporté courage et détermination. La méthodologie est utile et permet de se poser les bonnes questions. Je retiens de l’atelier qu’il est essentiel de mettre en pratique ses valeurs et de partager ses dons 

Imane

Avant d’arriver à l’atelier, j’étais dans le flou et j’avais une certaine appréhension. L’atelier m’a apporté des idées, de la motivation et des pistes de développement personnel intéressantes. Subsistent encore des freins et des peurs (peur de me tromper, manque d’organisation) à travailler, mais j’ai compris que la confiance se construit dans le faire

Imane

J’en ressors avec des pistes de réflexion et une formidable envie d’agir !

Asmaa

J’ai apprécié l’organisation et la clarté des propos. J’ai assisté à l’atelier pour confirmer mon idée. Le fait de mettre sur papier m’a beaucoup aidé et j’ai pu déterminé quel projet j’allais porter en priorité. Merci !

Amel

L’outil est intéressant et concret. J’ai pris plaisir à échanger avec d’autres personnes aux parcours différents. Je suis venue à l’atelier dans un état de stress et assister à cet atelier m’a permis de repartir avec une méthodologie aidante pour mon cheminement 

Safia

L’atelier m’a offert un outil pour me comprendre ; j’ai envie maintenant d’être challengée sur les questionnements que cela a soulevés ; le schéma est très évocateur et instructif 

Jehan

Cet atelier m’a permis d’identifier le besoin caché derrière mes blocages. En arrivant j’étais hésitante sur le fait de me lancer dans l’entrepreneuriat. J’ai pu clarifier ma position et ai gagné en confiance quant à mes futures orientations. Je suis très contente d’avoir participé.

Christine

Je suis passionnée par mon métier et me suis lancée en libéral. Parallèlement je suis formatrice. Étant actuellement enceinte je vis ce moment propice à la transformation avec joie. Mes doutes se sont estompé. J’ai participé à cet atelier pour avoir un éclairage sur le nouveau rythme de maman en devenir. J’ai pu identifier le passe temps que je vais privilégier au regarde de mon ikigaï : l’écriture !

Stéphanie

Je suis en quête et impatiente, pressée de gouter les fruits de l’atelier..J’ai appris à accueillir la tristesse, à me réjouir de mes talents qui me permettent de voir l’avenir de manière plus lumineuse. Merci !

Cécile

J’ai participé à l’atelier pour avoir des éclaircissements mais surtout des réponses. J’en ressors avec des questions !! J’ai réalisé que certains filtres limitants étaient encore présent et qu’ils m’empêchaient d’y voir clair. Je suis plus confiante quant à mes compétences, je me sens plus légitime. Nathalie nous guide dans une intime réflexion qui a une portée insoupçonnée.

Fatima

J’ai participé à l’atelier pour avoir des éclaircissements mais surtout des réponses. J’en ressors avec des questions !! J’ai réalisé que certains filtres limitants étaient encore présent et qu’ils m’empêchaient d’y voir clair. Je suis plus confiante quant à mes compétences, je me sens plus légitime. Nathalie nous guide dans une intime réflexion qui a une portée insoupçonnée.

Fatima
  • Under : ATELIERS, TRAVEL

Women’s Leadership Retreat

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  • 25 janvier 2019

6 jours – 5 nuits à Essaouira pour une escapade au féminin pluriel

Tu as envie de t’offrir une échappée belle ?
Tu rêves de :
  • te ressourcer au plus près de l’océan
  • (re) découvrir la chaleur du Maroc, la beauté de ses paysages, le savoir-faire de ses artisans, la délicatesse de sa cuisine, l’hospitalité de ses habitants
  • gagner en confiance et/OU en focus grâce au light-boxing
  • te régénérer via la pleine conscience
  • te laisser porter par l’élan des chevaux
  • rencontrer des femmes plurielles et beneficier de partages d experiences professionnelles pour nourir ta reflexion et aller plus loin, concretemenT

Ce séjour a été concocté spécialement pour toutes celles qui souhaitent s’évader quelques jours et bénéficier d’un espace de ressourcement dynamique et propice à insuffler un nouvel élan.


LE PROGRAMME

 
6 Octobre – Jour d’arrivée
  • Arrivée à Essaouira Possibilité de visite et déjeuner dans Essaouira en attendant le groupe pour le transfert.
  • En début d’après-midi, transfert vers notre éco-lodge située dans l’arrière pays d’Essaouira. Installation et détente au milieu des oliviers tout en sérénité
  • Cercle d’entre-connaissance puis temps libre (balade aux alentours, petite baignade, lecture, partages)
6 – 9 Octobre

Durant ces 3 nuits et 4 jours, nous allons nous ressourcer et apprendre à nous recentrer grâce à la pleine conscience.  Notre séjour sera également ponctué de sessions de light boxing pour gagner en confiance. Le programme est géré par Marion, ancienne championne de boxe, psychologue et auteur. Les porteuses de projet ou personnes en lancement d’activité pourront bénéficier d’une session d’accompagnement en one-to-one sur les temps libres (places limitées) avec moi.

Voici un aperçu de nos journées :

  • Rituels matinaux
  • Déjeuner en pleine conscience (mindful-eating) bio guidé par Marion
  • Après midi : repos, balade, baignade, accompagnement de projet ou séance de lightboxing
  • Dîners
  • Veillées
9 – 10 Octobre

Nous reprenons la route pour Essaouira le matin tôt en direction de notre riad situé en bord de mer

  • Installation au riad
  • En fin de matinée : on part explorer la magnifique « Perle de l’Atlantique », avec ses ruelles parsemées de boutiques artisanales, de galeries artistiques et d’échoppes colorées.
  • Repas en bord de plage puis balade à cheval l’après midi
  • Dîner au riad ou en ville (vous choisirez !)

Le lendemain : temps libre et atelier Ikigai pour vous permettre de repartir avec une nouvelle vision de vous même et des pistes pour l’avenir.

Sessions individuelles d’accompagnement de projets

  • Veillée de départ
11 Octobre – Départ

Fonction de l’heure de vol, farniente au riad en bord de mer ou shopping

Transfert à l’aéroport pour le vol retour


tarif : 790€
activités comprises
  • la pension complète à l’éco-lodge, les petits déjeuners et diners au riad dans le centre d’Essaouira
  • les transferts depuis l’aéroport à l’éco-lodge et de l’eco-lodge à Essaouira.
  • 1 balade à cheval sur la plage
  • 2 séances de light boxing
  • 2 séances de pleine conscience
  • 1 session de 1h d’accompagnement de projet sur le volet positionnement ou communication (en option – places limitées)

et comme à mon habitude des petites surprises !

Les activités sont organisées mais chacune est libre d’y assister ou non.

Les participantes à une précédente retraite ont droit à une réduction de -5%.

Non compris
  • le vol France – Maroc (à titre indicatif : vol Transavia direct de Paris – Orly à Essaouira- tarif entre 100€ et 200€ A/R). Ne pas tarder ! Pour les personnes n’ayant pas de vol direct, vous pouvez vous rendre à Essaouira depuis Agadir ou Marrakech puis prendre le train, bus ou taxi (3h). Nous nous rendons au gite en début d’après midi, merci donc d’arriver avant 14h à Essaouira.
  • les assurances personnelles
  • Le transfert retour de Essaouira à l’aéroport (seront partagés en cas de vols communs)
  • les repas et collations durant les transferts

Je suis interessée et je me pré-inscris

English Version

6 days – 5 nights in Essaouira to re-connect in a women-only environment

An all-inclusive 6 days/5 nights wellness and leadership retreat in Morocco for all women looking for an opportunity to connect and unwind in a unique environment. Make a break to make a step forward and let your colors shine ! Take in the beaches for a ride, and get private coaching sessions to re-focus and develop yourself and boost your projects. Enjoy countryside sights and culture that beautiful Moroccan environment have to offer while experimenting light-boxing and mindfulness with a professional.

Our trip will be split between the private villa in the beach community of downtown Essaouira, and a unique ecolodge located in the countryside of the “Atlantic Pearl”. Our trip will feature :

  • Private traditional villa next to the beach (2 nights)
  • Ecolodge in the countryside (30mn from Essaouira)
  • A 2-hours ride on the beach
  • A city tour and visit of the local markets
  • 2 light boxing sessions
  • Mindfulness and mindful eating
  • “Find your way” workshop
  • One-to-one coaching session
  • A taste of Moroccan cuisine
  • Special night wake

RETREAT WITH US AND :

  • Step out of the routines of your daily life to rejuvenate yourself
  • Taking time to pause, step back and explore what nourishes you the most
  • Feel relaxed in your body and mind, become re-energized, and learn how to (re-) connect to what makes you, you?
  • Awaken your senses and discover how to use the tools of mindfulness to create a powerful healing space for yourself.
  • Gain confidence through light boxing
  • Enjoy a feeling of freedom while horse-riding on the beach
  • Get inspired by other women
  • Offer you a week of reflection, out of your head and into your heart!
  • Go deeper in your projects
  • Find your purpose

PROGRAM

6 October – arrival
  • Arrival in Essaouira
  • Free visit of the city, lunch while waiting for the group (max 8 people)
  • Transfer via minibus to Marion’s ecolodge
  • Install and relax
  • Gather before free time enjoy a walk in between the olive trees, have a bath in the swimming pool. You might prefer reading or chatting ?
6 – 9 October

Experiment mindfulness and gain trust in yourself through light boxing with Marion, a former Boxing professional champion, a writer and psychologist. During our stay, some of you might wish to have one-to-one private coaching. Please book your session !

Daily routine

  • Morning rituals
  • Afternoon : relax, walking, swimming, coaching sessions, light boxing or mindfulness and other activities
  • Dinners
  • Night watch
October 9 – 10

Transfer to Essaouira in the early morning and setting up in the private riad

  • By noon time : cultural tour of the Pearl of the Atlantic with its small streets, colourful shops and artistic galleries
  • Lunch by the seaside
  • Evening horse-riding on the beach
  • Dinner and night watch
11 October – Departure

Free time at the riad or shopping – Transfer to the airport

COST : 790€
Included
  • Complete pension at the ecolodge / breakfast and dinners within Essaouira city center
  • Transfer from the airport to the ecolodge and from the ecolodge to the riad at Essaouira city center
  • Horse riding on the beach 
  • 2 light boxing training sessions
  • 2 sessions of mindfulness and mindful eating
  • 1-hour coaching sessions
  • 1 workshop
Not included
  • Flight France – Morocco. Should you not have a direct flight, Essaouira can be reached within 3 hours from Agadir or Marrakech. Please make sure that you arrive before 2 pm.
  • Personal insurance
  • Transfer from the airport to Essaouira city center and from Essaouira city center
  • Snacks during transfers

About me : please check my Linkedin profile

More info : nathalie@ren-essence.com

  • Under : EVENTS, TRAVEL

Fouler la terre sainte

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  • 20 août 2018

Ce week-end, des amies sont venues nous rendre visite. A l’occasion de ce mois pieux, nous nous sommes nourries et entre-tenues mutuellement, à travers le jeûne, une marche en commun dans les collines environnantes, un temps de yoga, mais aussi et surtout des prières en commun, des repas et sourires partagés.  Nous nous sommes réunies, l’espace d’un temps, en un même lieu, dans l’Amour de Notre Créateur. El HamduliLlah. Merci à elles. Totale gratitude. Nous avons souhaité que le temps soit suspendu pour vivre à notre façon tels les membres d’une communauté en convergence durant ces jours sacrés de dhoul el hijja, mois de pèlerinage.

En ce jour de l’Aïd el Adha pour nous, et pour prolonger ces instants, l’envie d’une visite des lieux saints se fait sentir. Pourtant, je rêve d’un retour aux sources authentique; je rêve de l’accomplir par voie terrestre. Encore une fois, je semble sombrer dans l’utopie. Mais à Dieu rien d’impossible, Lui le Tout Puissant, le Sage.

Alors, pour me reconnecter à ces moments, je vous partage aujourd’hui un modeste présent : des bribes de mon journal de bord, celui de cette première fois, cette fois où j’ai été invitée à fouler la terre sainte. C’était en juin 2005. 13 ans déjà. Ces lignes sont une simple successions de mots, un texte incomplet tant le ressenti de l’époque me semble indescriptible. Il est aussi dénué d’image. Nul selfie non plus à disposition dans cet article. Nous avions déjà à l’époque fais le choix de n’apporter aucun appareil photo pour vivre chaque moment pleinement. Les souvenirs sont dans nos cœurs et nos cellules.


Cheminer vers l’intemporel et l’éternel

Le temps s’est arrêté. Les petits mots à nos familles se sont envolés tels d’éphémères papillons, porteurs des messages enfouis dans nos poitrines, porteurs de notre foi. Puisse t-elle être immuable. La lumière estivale jaillit des vitres imposantes de la salle d’embarquement, presque vide. A notre gauche, une famille d’origine pakistanaise ou peut être saoudienne, accompagnée de leur baby sitter philippine (sic). L’équipage est en retard ; je prends le petit guide préparé par Talal, frustrée de ne connaître que très peu d’invocations. Chaque visiteur voudrait je crois accomplir son petit ou grand pèlerinage consciencieusement, afin d’en tirer le meilleur profit. Les mots de notre professeur raisonnent en moi : « Ya rabbi karim ! ». Oui une seule invocation peut suffire, celle évoquant la générosité de Notre Seigneur le Tout Rayonnant d’Amour. Cette invocation aurait été prononcée par une nouveau converti lors du pèlerinage de la toute première communauté de l’Islam en 575.  Certes Allah (Qu’Il soit exalté !) est le Très Rayonnant d’Amour.

Nous prenons place à bord d’un avion qui semble affrété seulement pour nous ! Les hôtesses sont élégantes, parées de leur voile bleu marine. Celle qui est aux petits soins pour nous a des traits de Malaisienne, un visage apaisant et radieux, des gestes attentionnés. Tout est destiné à faciliter notre voyage : espace dédié à la prière, indication de la qibla etc. Le commandant de bord prononce l’invocation du voyageur :« Dieu est le plus Grand. Gloire à celui qui a mis tout cela à notre service, alors que, de nous-mêmes, nous n’y serions pas parvenus. Oui, nous nous tournons vers notre Seigneur. Ô Dieu, certes, je Te demande l’acquisition du bien et de la piété dans ce voyage et de raccourcir son long trajet. Ô Dieu, Tu es le compagnon dans le voyage, le lieutenant pour la famille. Ô Dieu, je cherche certainement Ta protection contre les difficultés du voyage, contre une triste vue, contre toute mauvaise destinée dans la fortune et dans la famille. » (Rapporté par Mouslim). C’est le voyage d’une renaissance. Puisse Allah le Très Haut nous le faciliter et l’accepter. Que la paix et la bénédiction soient sur son Messager, le sceau des Prophètes Muhammad.

1er jour : Jeddah- Médine

A l’avion se substitue un taxi pour le voyage Jeddah – Médine. Nous avons manqué le dernier vol. Mais chaque imprévu a ses côtés sympathiques : nous prenons un taxi en compagnie d’une famille réunionnaise. La fatigue s’estompe dans le partage de la foi et le rapprochement des cœurs. Les étoiles et la lune bleutée laissent entrevoir des masses rocheuses sur le bord de la route, et quelques arbustes isolés ça et là.

Nous arrivons pour la prière de fajr, après avoir roulé toute la nuit. La brise est légère, l’atmosphère apaisante. Les croyants se dirigent d’un même pas vers la Mosquée du Prophète (paix et bénédiction sur lui), ombres claires et frêles dont la lumière enveloppe les corps et les cœurs. Les mots manquent, la gorge se serre. Femmes en noirs, femmes couvertes de leurs drapés de coton blanc imprimé, femmes arborant des tissus colorés, femmes de blanc vêtues, femmes indonésiennes, malaisiennes, indiennes et de bien d’autres contrées encore. Nous ne pouvons imaginer quelle doit être l’émulsion spirituelle en période de Ramadan ou de Hajj.

Première prière dans la mosquée,  lieu sublime, lieu chargé d’histoire, hautement symbolique, qui nous transporte au plus près des éminentes figures de ma spiritualité, en particulier du plus inspirant des hommes, le Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui). Joie, amour intense, sérénité au rendez-vous.

2ème jour : Médine

Je visite la tombe du Prophète (paix et bénédictions sur lui), en compagnie de Farida, la femme réunionnaise avec laquelle nous avons fait le trajet. Sa fille aînée me prête gentiment son livre d’invocation. Je me sens ignorante… Les femmes ont accès au cœur de la mosquée à des horaires déterminés. On s’y sent tellement bien qu’on laisse facilement le temps passer !

« Que le salut soit sur toi, Envoyé de Dieu, Que le salut soit sur toi, Inspiré de Dieu, Que le salut soit sur toi, Meilleur des humains, Que le salut et la Miséricorde de Dieu te soient accordés ! J’atteste qu’Il n’y a de Dieu que Dieu et que tu es Son Serviteur et Son Prophète. Tu as accompli dignement et honnêtement ta mission. Tu as été loyal envers ton peuple. Tu as combattu vaillamment pour la cause de Dieu. Que Dieu te bénisse, ainsi que ta famille, tes épouses et ta descendance et vous accorde, à tous, le plus grand hommage. Amin »

Le flot des pèlerins me porte jusqu’à Ar Rawda. Viens avec moi, ma sœur, et imagine un jardin au Paradis.

3ème jour : Médine

Nous n’avons pas revu la famille de Naguib, notre guide réunionnais rencontré sur la route de Jeddah à Médine ; il partait le lendemain à la Mecque. Il s’agit pour nous de profiter de notre avant dernier jour dans la Ville Illuminée et ses environs. Nous allons viister la mosquée d’Oqba pour la prière de Maghrib. Entourée de dattiers et de palmiers, son architecture est simple, et sa blancheur immaculée. Nous retournons à Médine pour la prière de Icha. Le lendemain, ce sera le grand départ si Dieu veut.

4ème jour : Médine – La Mecque

15h. Nous sommes fins prêts pour la prière de dhor. C’est non sans émotion que je découvre mon mari vêtu de son ihrame. Notre correspondant nous accompagne à la station des bus Safco, la compagnie saoudienne. 5 heures de route nous attendent, avec un stop à Miqat Masjid : là se trouve une imposante mosquée qui délimite la frontière de sacralisation. Nous y prions deux rakâts. Nous en profitons pour faire la prière de ‘asr, mais nos compagnons de route indiens et pakistanais nous attendent ! Oups, nous n’avions pas compris. Heureusement, ils sont patients, de même que le chauffeur, qui semble n’avoir qu’une idée en tête : partir le premier !

Second arrêt avant le coucher du soleil. La zone est désertique, enfin presque, car elle est à mon grand effroi, jonchée de sacs poubelles. Seuls les singes semblent se délecter de ce spectacle de désolation. Hagards, ils nous regardent de leurs yeux ronds et froids tels des billes. Une image me revient à l’esprit : le panneau à l’entrée de la mosquée de Médine : « It is the Muslim duty to keep the place clean ». C’est déroutant. Le bus nous dépose près de la place au cœur d’une rue très animée. C’est parti pour la quête de notre hôtel ! En chemin, les premiers minarets du mahram, majestueux et imposants, se dressent sous nos regards avides. L’enceinte semble être un havre de paix, une enceinte protégée du brouhaha de la ville. Près des immenses portes, place au mélange des cultures : des femmes indonésiennes arborant des foulards blancs brodés aux femmes africaines portant leur bébé sur leur dos, en passant pas de jeunes vendeurs indo-pakistanais. Nous longeons un grand hôtel. Des taxis drivers crient Jeddah ! Jeddah ! Mais non !  Nous arrivons à peine et  n’avons pas encore atteint notre but. La rue monte légèrement. Sur la gauche, nous distinguons les rochers qui entourent la cité. Oui la roche, aussi imposante soit-elle, sera creusée. C’est décrété. Le paysage change vite à la Mecque : les capacités d’hébergement se font rares et sont engorgées par l’afflux sans cesse croissant des pèlerins. En 200, la transformation des alentours du Haram n’est qu’à ses prémices.

La rue est bordée de hanout et de boui-boui ne tous genres : sacs, djellabas, gadgets sans doute importés de Chine, encens et parfums. Les regards presque livides des pakistanais en disent long. Les noms des petits restaurants aux enseignes clinquantes me sont familiers : chicken tikka, kebab, etc. Les petites lanternes et les néons des barbers shops nous ramènent à la réalité : visages et regards sombres, blanches tenues pour des hommes immigrés en quête d’un avenir prometteur. Ils semblent épuisés.

Arrivés à notre hôtel Al Andalousia, le service et l’accueil nous surprennent : le personnel est beaucoup moins agréable qu’à Médine. La chambre est minuscule mais qu’importe. Nous ne sommes pas là pour le confort de l’endroit ; et puis, nous sommes au pied de l’enceinte sacrée, le Haram. Le temps de nous rafraîchir, nous rejoignons la Kaaba dans un discret parfum de musc blanc pour un nouvel envol, à la reconquête de notre fitra, cette nature originelle qui résonner si profondément  en ces lieux. Nous répondons d’une certaine façon à l’appel lancé par Ibrahim (paix sur lui). Nous nous élançons sur les traces de notre ancestrale histoire, happés sur le chemin de l’Amour divin.

5ème au 9ème jour : La Mecque

Lundi soir.  Plus qu’avec des larmes, c’est avec l’appréhension et la joie des invités que nous saluons le sanctuaire sacré. Il s’en dégage une énergie universelle, intemporelle. Je chemine, émue et sereine vers ce cocon, j’ai le sentiment que mon corps, mon cœur, mon esprit pénètrent délicatement au sein d’une Maison suspendue dans les nuages. J’admire la Kaaba qui s’offre à moi, je regarde le ciel, mes yeux parcours l’enceinte. C’est puissant, irréel.

Nous avons la chance de commencer nos circumambulations vers 22h30. Al Hamdoulillah, je pourrais même prier deux rakâts près de Maqam Ibrahim. La fraîcheur du marbre blanc, la porte dorée toute proche… Une sorte de communion émane de ces tours, que tous ensemble nous effectuons : femmes, enfants, personnes âgées, hommes de tout rang et de tout pays. SubhanAllah ! wal Hamdoulillah ! Wa Allahou Akbar

Un trajet symbole d’espoir, de droiture et d’une foi inébranlable en Dieu l’Unique, à l’image du parcours de Hajar (qu’Allah l’agrée) entre Safa et Marwa. Nous L’invoquons à deux, dans l’espoir de vivre en harmonie et unis sur la voie spirituelle  que j’ai choisie. Soudain, trois femmes m’abordent pour leur couper les cheveux, acte rituel que l’on effectue en signe d’expiation des pêchés et de rédemption. Puisse Allah le Tout Rayonnant d’Amour nous pardonner nos pêchés et nous purifier. Amin.

La Kaaba nous entoure de son atmosphère indescriptible. Perchés sur les balcons, nous admirons ces incessantes tournées dans le sanctuaire baigné d’une luminosité apaisante. Cette vision n’a rien d’un mirage. Ici l’atmosphère de la nuit est si particulière…nous avons l’impression que le lieu est à nous, qu’il devient notre refuge. Un lieu unique au monde pour nous musulmans. Le jeudi soir, nous referons une ’omra. On en profite !

Prière du vendredi à la Mecque. La chaleur est étouffante (nous sommes en juillet). Il est à peine possible d’ouvrir les yeux tant la lumière est aveuglante. L’entrée dans la mosquée est un véritable soulagement. Africains chaussés de leurs sandales léopard et vêtus de djellabas bleutées, indonésiennes coiffées de leurs tuniques blanches brodées, jordaniens arborant des toques, tous se retrouvent en masse pour le sermon du vendredi.

Djeddah- Paris

Le samedi, avant notre départ, nous prions le fajr à l’étage, avec l’impression d’une foi renforcée, vécue en totale plénitude. Alors que l’avion du retour nous reconduit auprès des nôtres, je repense au souffle d’Allah qui s’est immiscé en moi pour m’inviter à prendre conscience de Lui, de Sa Présence permanente, en moi, et autour de moi, depuis toujours. Je revis la première prière dans Sa Maison au petit matin. Puis cette déchirure, lors du tawaf d’adieu. El hamdulilLah.

Puisse Allah le Très Haut nous permettre d’accomplir le voyage de notre vie, al hajj. Amin.

Mes sœurs, je vous souhaite une excellente fête. « Taqabalou llahou mini wa minkunna. » »

Idées lecture :

  • Under : INSPIRATIONS, TRAVEL

J’ai découvert un campus un peu spécial…

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  • 6 juillet 2018

L'école vivante, l'espace éducatif innovant de la vallée heureuse

Où comment les enfants de la vallée des Aït Bouguemez deviennent acteurs de leurs apprentissages au quotidien

En cheminant sur les sentiers de l’anti-atlas en ce mois de juin 2018, je ne pouvais manquer de visiter un projet hors du commun. Ce projet, je l’ai découvert lorsque j’étais encore jeune maman (oui cela remonte un peu…) en feuilletant le magazine anglais Sisters. J’avais été impressionnée par son caractère innovant et le courage de sa fondatrice, Itto. J’ai été conquise lorsque je l’ai découvert « pour de vrai! ». Que diriez-vous d’une petite visite ?

Qu’est ce qu’une ecole vivante ?

L’école a été fondée par Haddou et Itto afin de proposer une alternative éducative aux enfants de la vallée. La pédagogie vivante consiste à utiliser toutes les outils favorables à un apprentissage des savoirs sur la base de la participation active de l’enfant. La pédagogie active s’inspire des travaux de pédagogues qui ont aujourd’hui le vent en poupe, mais dont les outils ont fait leur preuves auprès de bien des enfants tels que Freinet et Montessori. tant ils favorisent les capabilités des apprenants. Les élèves travaillent en autonomie.

“Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends.”
Benjamin franklin
Scientifique et homme politique américain (1706 - 1790)

Les accompagnants respectent leurs rythmes, leur intelligence personnelle et singulière (à chacune ses affinités : vive les intelligences multiples !), leur sensibilité. Leur motivation est aiguisée par une plus grande liberté de choix dans leurs apprentissages. La méthodologie employée est concrète et ludique. Une telle posture invite au plaisir d’apprendre. Plutôt pas mal non ?

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Un espace intégré au territoire

L’école se situe en contrebas d’une colline sur laquelle siège fièrement l’un des plus anciens greniers du village. Il n’y a pas si longtemps encore, ce bâtiment abritait les biens des villageois, ainsi préservés des attaques ennemies. D’ici, la vue à 360° nous donne un aperçu de toute la vallée.

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Des intervenants extérieurs viennent partager leurs savoirs régulièrement. Ce fut le cas notamment pour créer le jardin en permaculture, initier les professeurs à la langue des signes (l’école dispose d’une classe accueillant des sourds muets). La future académie intégrera des ateliers avec des professionnels marocains et étrangers qui viendront transmettre leur expérience du monde professionnel et ce qui les passionne aux jeunes adultes, afin de leur donner quelques pistes sur les métiers de leur rêve. Humm…cela m’inspire !  Par ailleurs, les enfants se rendent régulièrement dans d’autres classes ou montent des projets avec les écoles publiques de la région.

Une équipe ambitieuse et determinee

Grâce aux soutiens de mécènes suisses et autrichiens, l’école accueille 50 enfants, accompagnés par 13 enseignants, formés régulièrement aux pédagogies actives. Dans un pays où l’éducation est un véritable défi, l’école vivante est un petit joyau dans une vallée riche mais fragile. Cet espace unique redonne au mot « école » ses lettres de noblesse (en grec : temps de loisir, de repos) et joue bien son rôle. En effet, l’école invite à la rencontre de l’altérité. Elle est un lieu ressource pour s’enrichir, apprendre à faire ensemble, à coopérer, à s’émanciper pour avoir un impact positif dans la société et semer.

Souhaitons une belle réussite à l’équipe ainsi qu’ à tous les enfants. Merci pour cette initiative porteuse d’espoir que je vous invite à découvrir si vous êtes de passage au Maroc !

  • Under : INSPIRATIONS, TRAVEL

Terres de feu Part 2 Islande

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  • 28 mai 2018

Plus jeune terre du monde, l’Islande est un hymne à la nature, un trésor encore vierge et énigmatique. Fouler ses limons telluriques, ces tapis gonflés par l’eau, nous plonge dans la peau des explorateurs, dans un monde de feu et de glace.

Le professeur de Jules Verne ne commence- t-il pas son voyage au centre de la terre sur cette île presque surnaturelle, qui reste la moins peuplée d’Europe malgré sa taille conséquente ? Nous avions une envie intense de la découvrir et avons sauté sur on offre Icelandair pour y partir lors d’un week-end prolongé. Décoiffant !

Départ avec Icelandair

Mercredi 14 avril – 14.15 – Arrivée Reykjavik 15.45

Retour

Dimanche 18 Avril 7.45 – Arrivée Paris 13.05

Aucun doute : l’Islande est une rencontre brutale avec la terre des origines, une terre vivante, inachevée, qui mijote encore et dont la lumière venue du sol nous laisse percevoir toute sa poésie. Nous avons exploré sa côte sud, une région de basses terres caressées par les méandres fluviaux,  des côtes sablonneuses, des torrents glaciaires, des villes et villages pittoresques.

Notre parcours dans le Sud de l’Islande

Reykjanes Lagon Bleu – Reykjavik – Eryaki – Hveragerdi – Selfoss – Les Geysers – Cratère de Kerio – Chute de Gullfoss – Parc National de Thingvellir

Bain relaxant à la silice, les délices du Blue Lagoon

Il y a pire pour commencer le week-end que de glisser dans les eaux avoisinant les 35° n’est-ce pas ? Les résurgences sulfureuses d’une usine géothermique font place à un lac bleu turquoise ; l’eau y est délicieusement laiteuse ; les boues argileuses et blanches, qui composent le fond du lac, sont douces aux pieds comme à la peau; tout autour le paysage confronte ses noirs de jais au bleu « lagon » et aux panaches blanc pur de la vapeur jaillissante.

Reykjavik, la Baie des fumées

Nous sommes non loin de la capitale la plus septentrionale du monde, qui à l’époque de notre escapade, comptait 113000 habitants. En centre ville, entouré de belles demeures du début du siècle, s’étend le petit lac Tjörnin, rempli d’oies, de canards et de goélands qui attirent les enfants. L’église Hallgrimskirka le surplombe : elle doit son nom à un poète du 17ème siècle Hallgrimmur Pétursson (auteur des « Psaumes de la Passion ») et abrite de grandes orgues. A l’entrée siège une statue de Leifur Eiriksson (découvreur du Canada en l’an 1000). Les lieux sont paisibles mais le vent omniprésent réveille l’épiderme de nos visages !

Les réserves d’eaux chaudes de la ville sont concentrées dans la Perle, qui donne une belle vue sur la capitale. Les îles Vestmann sont les « îles des gens de l’ouest », situées à 35km de Reykjavik. Les esclaves irlandais s’y réfugièrent lorsqu’ils furent chassés du pays. En 1973, l’île s’agrandit suite à l’éruption volcanique qui détruisit plus des trois quart du village. L’île compte aujourd’hui 5000 habitants et est redevenu un port de pêche florissant. L’île accueille de nombreuses colonies d’oiseaux.

Direction Eryaki er Hveragerdi

Rares sont les ports de pêche sur la côte sud, du fait des longues plages de sables qui s’étendent à perte de vue. Mais Eryarki est l’un deux. A Eryarki, toutes les maisons ont un nom et les habitants n’utilisent pas les noms des rues pour se repérer.

Hveragerdi est une ville thermale, par ailleurs réputée pour son collège d’horticulture. Nous visitons les serres où règne incontestablement un parfum d’exotisme sous les grandes toitures vitrées. Jusqu’en 1970, les bananes y étaient cultivées pour le marché local. (Mais la compétitivité des pays d’Amérique centrale a changé la donne).

L’Islande a une économie basée essentiellement sur l’agriculture et la pêche, bien que l’accroissement démographique de la capitale reflète les changements de la société. Les fruits, légumes et céréales sont importés. L’Islande est auto suffisante avec la production de lait et de viande. Les importations de viande ne sont plus autorisées depuis que les troupeaux de moutons islandais ont été contaminés par des maladies venues de l’extérieur. Moutons, chevaux, bovins sont les principaux animaux domestiques. Chaque année, les fermiers font la transhumance.

Les Geysers

Geysir en islandais signifie « le déclamateur » : c’est lui qui a donné leur nom à tous les geysers du monde. Le véritable Geysir est cependant essoufflé aujourd’hui, un autre geyser, Strokkur, a pris le relais. Le spectacle est impressionnant et très prenant : les explosions sont irrégulières, toutes les 3 à 5 minutes environ. L’eau se met à « gonfler » brièvement en une bulle d’un beau bleu qui éclate vite en panache de vapeur.

La chute d’or

Située à seulement quelques kilomètres de Geysir rugit Gullfoss, la chute d’or. Son nom vient de l’arc-en-ciel qui se forme au-dessus d’elle chaque fois que le soleil daigne l’éclairer. Le site est protégé depuis le début du siècle. A cette époque, des industriels voulaient profiter de la puissance des chutes pour installer une usine hydroélectrique. La fille du propriétaire des lieux le menaça de se jeter dans la chute s’il cédait. Le site est protégé et une stèle a été érigée en l’honneur de cette femme.

« C’était aux temps reculés où les aigles chantaient

Quand d’énormes masses d’eau tombaient des hauteurs célestes »

(Chant de Helgi )

Le bruit du vent et de la cascade mêlée nous coupent la parole. Impressionnante est la force des eaux, qui se glacent, jaillissant à l’air libre, et nous rappelle à notre nature modeste. C’est grisant !

Le Cratère Kerio

L’île dispose d’une activité volcanique intense, principalement sous marine, avec une chaîne qui s’étend du sud au nord ouest, sur le rift atlantique. Les éruptions sont fréquentes. La lave remplit le vide qui se forme entre les plaques eurasienne et nord américaine. L’Islande est le point le plus chaud de cette chaîne. Une vingtaine d’éruptions, dont quelques unes sous les glaciers, parsème l’histoire du pays depuis 1960. Le mouvement de séparation des plaques terrestres accentue la vivacité des sols ; la mince croûte terrestre laisse ressurgir le magma à la surface de la terre. Cette activité géothermique incessante explique l’abondance des sources d’eau chaudes. Cette énergie naturelle (dont seulement 10% a été exploité) est une menace mais aussi un don de la nature à préserver.

Nous sommes allés faire un tour du côté du plus jeune des volcans islandais Kerio. Les géologues, non satisfaits de la thèse du cratère explosif (du fait du manque de débris) ont finalement découvert les explications de la formation de ce cratère de 3000 ans. Ce cratère est en fait le résultat de l’effondrement du cône de scories sur lui-même. Quant au magnifique lac qui le constitue, il n’est autre que la nappe phréatique mise à nu, le jeu de séduction de la Nature avec les Hommes.

Plongée entre deux continents

A quelques dizaines de km de Reykjavik, le monde se sépare en deux : la plaque américaine d’un côté, la plaque eurasienne de l’autre. Thingvellir est l’un des rares endroits où l’on peut apercevoir le rift atlantique. Les fissures provoquées par la tectonique des plaques américaines et européennes sont parallèles. Au milieu, la faille de Silfra qui grandit un peu plus chaque année. Je ne me suis pas munie de matériel de plongée et tuba pour observer ce magnifique phénomène en me rendant au parc de Thingvellir pour pouvoir l’observer dans la profondeur des eaux cristallines au bleu-vert irréel dit-on, mais nous avons suivi les magnifiques murs de basalte matérialisant les lignes de partage. Une partie de la chaîne volcanique n’a pas été remplie de lave et un lac de 84km², d’une profondeur de 114 m², s’est formé. Le lac qui s’étend au milieu de la lande donne au lieu un caractère mythique.

Le Parc National de Thingvellir, est le symbole de la conscience islandaise. « Les plaines du parlement » était le chef lieu de l’Assemblée Nationale islandaise. Chaque année, les élus se rassemblaient pour cette rencontre festive. Les habitants contractaient mariages, alliances, accords commerciaux. Après le grand tremblement de terre qui eu lieu au 18ème siècle, l’Assemblée fut transférée à Reykjavik et le lieu devient un parc national en 1928.

Chevaux aux vents et paysages nus

En parcourant les routes du Sud, nous avons bien entendu pu croiser le célèbre poneys islandais, race demeurée pure depuis son apparition. Ces poneys à l’allure caractéristique (le tölt) vivent l’année à l’extérieur, en troupeaux à demi sauvages, se nourrissant de lichens et d’algues marines, parfois des harengs que leur donnent leurs éleveurs. Dans les récits des sagas islandaises, le cheval occupe une place de choix. Il est qualifié de « þarfasti þjónninn »: le serviteur le plus utile. C’est qu’il a été, depuis l’époque viking, l’auxiliaire indispensable à toute installation humaine et l’unique moyen de transport.

Les chevaux sont parsemés sur un territoire quasi dépourvu de végétation. La bruyère, les paysages herbés et la mousse ne laissent qu’un espace très restreint aux petites forêts de bouleaux.

En 874, lorsque le premier viking trouva un pays boisé. 20% du pays lui appartenait. Il distribua quelques parcelles à sa famille venue de Norvège. Aujourd’hui, la forêt ne représente plus que 1% du territoire. Ce changement s’explique par plusieurs facteurs :

  • L’arrivée des hommes : les vikings utilisaient les arbres comme combustible, pour la construction et la réparation des drakkars, et pour leurs habitations
  • L’importation de nouveaux animaux tels les moutons qui mangeaient les petits arbustes
  • La détérioration du climat ; les hivers s’allongent et se font de plus en plus rudes

Au début du 20ème siècle, les Islandais tentent de reboiser leur île, en recherchant des espèces appropriées jusqu’en Sibérie ou en Alaska. Mais l’Islande est un pays au climat très instable. En hiver, la température peut varier de 10 à -10 dans la même journée, les vents du Gulf Stream ravagent les plaines côtières ; la saison estivale peut s’accompagner de véritables déluges.

Pour en savoir plus …

Un peu d’histoire et de culture

Quand l’Islande fut elle vraiment découverte ?

Des manuscrits irlandais datant du 7ème siècle parlent de cette île sauvage.  Des moines irlandais y vivaient en ermites mais l’arrivée des colons païens les chassa de cette terre isolée. Le premier viking qui établit sa ferme la surnomma Reykjavik, « la baie de la fumée ».

Les hommes venaient principalement du Royaume de Norvège : certains chefs avaient perdu leur autonomie à l’unification du royaume et décidèrent d’émigrer. Des études génétiques révèlent que la plupart des femmes venaient des îles britanniques. En 986, Eric le Rouge découvre le Groenland et y attire d’autres colons. Son fils pousse les expéditions jusqu’en Amérique du Nord mais est chassé par les autochtones. Les colons se retirent alors du Viniland.

En l’an 1000, les Islandais adoptent la religion chrétienne. Mais le pays compte aussi des païens. Pour préserver l’unité de l’assemblée nationale, les modérés suggèrent de baptiser l’ensemble du pays, les païens pourront pratiquer leur culte secrètement (dans la pratique, la liberté de culte sera officiellement proclamée en 1874). L’Église assoit sa puissance dans le pays.

Durant les quatre premiers siècles, le pays préserve son indépendance primitive. Mais l’assemblée nationale manque d’un statut exécutif et les disputes claniques menacent de diviser la société. Une guerre civile éclate : la Norvège assoit sa suprématie sur l’île. C’est à la fois pour des raisons politiques et économiques que l’Islande rejoint le royaume de Norvège en 1262. En 1380, la Norvège est sujet du Danemark. En 1397, les pays nordiques sont unifiés et l’Islande avec. En 1602, un monopole commercial est instauré entre le Danemark et l’Islande. Le roi danois luthérien prend le pouvoir en 1662.

Le 17ème et le 18ème siècle furent éprouvants pour l’Islande qui connut de nombreuses catastrophes naturelles dont une éruption volcanique aux lourdes conséquences. 1783 est une année extrêmement froide ; les poussières masquent le soleil. 70% des moutons et 60% des chevaux périssent. Ce refroidissement a un impact sur l’ensemble de l’hémisphère nord ; maladies, mauvaises récoltes, soulèvement populaire affaiblissent les populations européennes. En France, la famine sévit et les impôts perdurent. Cela nous conduira à la révolution…En Islande, la population passe de 70000 à 50000 habitants en 1783, pour atteindre son seuil le plus bas de 32000 habitants. Le roi pense évacuer le reste de la population mais finit par faire importer des rennes – mesure qui a peu de succès.

Au 19ème siècle, le climat se radoucit. L’industrie du poisson se développe, la population lutte pour l’indépendance. En 1865, une nouvelle éruption volcanique fait ravage. Face à de telles conditions climatiques, la population émigre vers les États-Unis. En 1874, le roi visite pour la première fois le pays ; la constitution islandaise est proclamée avec la mise en place d’un pouvoir législatif, la liberté de culte et la création de la banque d’Islande.

En 1918, l’Islande devient pleinement souveraine et signe une union personnelle avec le Danemark. Le roi est également roi d’Islande mais les habitants peuvent accepter ou refuser les successeurs. Le Danemark conserve la gestion des affaires étrangères et de la défense. En 1940, la guerre en Europe coupe les communications officielles entre les deux pays : l’Allemagne occupe le Danemark et l’Islande accueille les britanniques puis les américains. Le 17 juin 1944, la République d’Islande est fondée.

Arts

La passion pour la culture est réellement l’axe central de la société islandaise qui, même sans école obligatoire jusqu’en 1913, avait un taux extrêmement faible d’illettrisme.

Contes et sagas

Les Islandais se délectent à apprendre et à consigner l’histoire de tous les peuples, tenant pour aussi méritoire de décrire les exploits d’autrui que d’en accomplir eux-mêmes.  » Cette rage d’écrire avait un nom : saga (substantif du verbe segja, dire, raconter). Le mot a été depuis quelque peu galvaudé. Mais au Moyen Age, en Islande et en Norvège, il délimite un genre littéraire bien précis dont l’âge d’or se situe entre le douzième et le treizième siècle.

Une saga, c’est d’abord un récit en prose, souvent relativement court et extrêmement structuré. On y conte la vie des grands hommes (notables islandais ou souverains norvégiens) ou bien encore des hauts faits légendaires du Nord et de la Germanie antiques. Véritables joyaux de la littérature médiévale, remarquables par leur style, ciselé, concis, et leur puissance d’évocation. Les Islandais aiment savoir le destin tapi derrière leur porte. C’est sans doute ce qui donne à leurs sagas ce caractère grandiose et dérisoire, sublime et pathétique;

Peintures

Les beaux arts sont apparus plus tardivement au 19ème siècle.

Les peintres les plus célèbres sont : Asgrimur Jonsson, Jon Stefansson, and Johannes Kjarval.

L’Islande compte aussi de nombreux poètes.

Et les Islandais dans tout ça ?

Les Islandais ont une conception très claire de leur identité. Passionnés de généalogie, la plupart d’entre eux connaissent leurs ancêtres sur au moins six ou sept générations. Il n’est pas rare de voir affiché, dans les fermes qui accueillent les voyageurs, l’arbre généalogique des propriétaires. Certains remontent même jusqu’au premier millénaire, à l’époque de la colonisation de l’Islande par les vikings!

Les noms sont basés sur des patronymes. Il n’existe pas de noms communs. Les femmes gardent généralement leur nom de jeune fille après le mariage. Surprenant, ce sont les prénoms qui sont répertoriés dans les annuaires ! L’usage du prénom est un signe d’égalité et une pratique qui reflète la convivialité des islandais.

Le peuple islandais est fier de ses origines et de son histoire. La société est homogène et la cohésion sociale forte. Vaillants, fiers, réservés, respectueux de la nature dominante, ils sont à l’image de leur pays, un proverbe islandais ne dit il pas :

« La faim, le travail et la sueur sont les meilleures herbes » ; le retour aux sources est garanti !

91% de la population appartient à l’église évangélique luthérienne. Mais les traditions mythologiques scandinaves sont alimentées par les genres littéraires, et leur imaginaire par l’isolement ancestral.

La langue

L’Islandais est une branche nordique des langues germaniques. Du fait de son isolement et de l’épanouissement précoce de sa littérature, l’Islandais est l’une des rares langues germaniques à avoir conservé sa structure linguistique. Seul la phonétique et la prononciation se sont modifiées à la fin du Moyen-âge, le système grammatical n’ayant quasiment pas changé. Mais toutefois cette langue rugueuse, préservée depuis le Moyen âge, s’est parfaitement adaptée à la vie moderne grâce à la création constante de néologismes.

Le mélange des racines anciennes réserve quelques curiosités et poésies linguistiques : un avion est « une machine volante », un ordinateur est « une sorcière qui compte », une photo est une « image de lumière ». Suprenant n’est-ce pas ? Nous savons à présent d’où vient l’imagination débordante et surréaliste de Bjork 😉

Le mode de vie

Le musée en plein-air d’Arbær mérite une mention spéciale : d’anciennes maisons et églises y ont été transférées de tout le pays. On se replonge aisément dans le passé.

La construction de maisons en bois fut délaissée après les graves incendies de 1915.

La tôle qui recouvre fréquemment les toits de ses couleurs vives est choisie pour ses qualités de résistance contre la pluie, le vent et le feu. Le climat dantesque ne permet pas aux Islandais de vivre au dessus de 300 mètres. Les plateaux volcaniques, ravagés par le climat haut arctique, nous rappellent la valeur inestimable des sources de chaleur naturelle : la terre chauffe 86% des maisons. La douche géothermique (à l’odeur de soufre) est un plaisir total lorsque l’on vient d’affronter les rafales saturées de gel !

En bref, on a adoré ce territoire brut et surprenant qui ne laisse pas de glace, même en seulement 5 jours de parcours. Notre voyage remonte à plus de 13 ans mais je suis persuadée que le pays a gardé son pouvoir d’attractivité, préservé par sa nature désarmante et puissante.

Si vous y êtes allés et que vous avez des bons plans, n’hésitez pas à les partager en commentaires !

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Trek Maroc

Trek Solidaire : en route pour la vallée heureuse

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  • 4 avril 2018

Majestueux M’Goun

Trek muletier dans le Haut Atlas Central marocain

9 jours // 5 jours de marche
Dans le Haut Atlas Central, se dresse le M’goun, 3ème sommet du Maroc (4067m), paradis des amoureux des grandes espaces sauvages d’une diversité extraordinaire. De la splendide et large vallée heureuse aux hauts plateaux d’altitude (pâturages et domaines des semi-nomades) via les maisons troglodytes d’Ikkis, ce trek est une invitation au lâcher-prise, au ressourcement, mais aussi une invitation pour découvrir la richesse extraordinaire qui se cache au sein des territoires amazighs. En chemin, nous ferons connaissance avec les savoirs-faire, modes de vie des peuples semi-nomades et pourront bénéficier de leur hospitalité légendaire.
Le séjour, sportif est sans difficulté technique. Il est mixte et ouvert à toutes et tous. Il convient à tout bon marcheur ; le dénivelé est important. Tout ce que vous avez à emporter c’est votre bonne humeur et votre envie de vous évader. Même si les conditions peuvent être rudimentaires (tout est relatif), vous verrez que la chaleur de l’accueil comblent tous les cœurs.

Les atouts

  • Randonnée dans la vallée heureuse.
  • Ascension du M’Goun à 4 067 mètres.
  • Des paysages de haute montagne grandioses, un festival de couleurs variées.
  • Découverte de villages typiques en pisés.
  • Visite de l’École Vivante
  • Vallées aux cultures verdoyantes.
  • Visite des cascades d’Ouzoud.
  • Belles rencontres avec les villageois.
  • Bivouac paisible au milieu de nulle part.
  • Une équipe d’accompagnement marocaine au top !

Les dates

19-27 Juin 2018

L’itinéraire  

Nous passerons une nuit à Marrakech avant de nous rendre à Azilal. Accueil chez l’habitant autour d’un bon repas. Durant le trek, notre itinéraire vous permettra de découvrir la variété des paysages de l’Atlas : oued, bergeries, vallées, pierrier, cheminées de fées, petits plateaux, sommets et cols, champs fertiles, chutes d’eau. Le programme détaillé vous est fourni lors de votre préinscription.

Les infos pratiques

  • Durée du séjour : 9 jours dont 5 jours de marche.
  • Nombre de personnes : 10 max (ce voyage est mixte)
  • Hébergements : Riad à Marrakech en demi-pension / Bivouac (sous tente, individuelle possible) / Gites d’étape.
  • Niveau de marche : 3 / 5
  • Transferts, Repas et hébergements compris
  • Jeunes à partir de 13 ans

Le tarif

Le tarif tout compris (hors vols) est de 595€

Pour participer, pré-inscrivez vous, le temps de réserver votre billet d’avion. L’arrivée à Marrakech doit se faire le Mardi 19 juin. Le retour est le Mercredi 27 juin (facultatif : vous pouvez rester là-bas ;).

Pour vous inscrire directement c’est par là

Nous vous ferons parvenir ensuite les éléments pour le suivi de votre inscription.

Ceux qui le souhaitent pourront, dans le cadre de ce trek, participer à une levée de fonds pour une action solidaire au Maroc. Nous vous transmettrons les éléments détaillés.

Je suis intéressé.e

Je participe

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Terres de feu, Part 1. Bali

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  • 19 mars 2018

Si je te dis de l’Indonésie à l’Islande…

Quel est le rapport ? Sais-tu que pour recharger tes batteries, il n’y a pas mieux ? En version tropique ou nordique, on se prend pour Jules Verne le temps d’un voyage, et on part explorer le centre de la Terre.

A Bali ou en Islande, les effets sur les corps et les esprits sont (presque) similaires : c’est l’impact d’une force, la force vivifiante de la Terre. Dans ces contrées, l’attractivité terrestre se ressent comme nul part ailleurs. Alors pour ce premier opus, on t’emmène sur l’ile des dieux, que nous avons parcourue en Septembre 2002, à l’occasion d’un voyage très particulier…

En vrai, et pour tout vous dire, ce voyage aurait du se faire en 2000.

Et 2000, c’est :

  • l’année où tout le monde craignait le bug informatique,
  • c’est surtout l’année de notre mariage religieux <3 (et je suis mariée à un informaticien… qui 18 ans plus tard n’en est plus vraiment un !)

Oups tu vois un peu le tableau  ?!

Certes, il est surprenant et singulier pour un couple comme le nôtre de choisir la seule île de l’archipel qui est à majorité… polythéiste. Quelle idée ! Nous étions vivants, un peu fous, de jeunes cœurs amoureux avides de contrastes et de bout du monde quoi. Mais bon maintenant je vous ai esquissé le tableau donc nulle surprise.. 😉

Après notre escale dans la paisible et immaculée Singapour, et 2h de vols en compagnie de gracieuses hôtesses aux uniformes en batik bleu, Bali nous offre sur un plateau fleuri toutes les possibilités d’une retraite nuptiale aux senteurs d’encens, d’hibiscus et d’orchidées. Notre guide aux prénoms multiples semble jongler entre différentes influences spirituelles. Peut-être s’adapte-il à son hôte ? Quelle donnée étonnante pour mon âme monothéiste !

Sur cette minuscule enclave hindouiste du Pacifique, les habitants vivent au contact de forces opposées dont la nature se fait le réceptacle. Cela n’en reste pas moins une terre de spiritualité, où les démons et les esprits semblent remuer, résonner, jouer, vibrer au rythme des sons profonds de la mer, des volcans et des vents. Outch, renversant. Bali offre à elle seule, sur seulement 5600 km2, des paysages époustouflants : plages paradisiaques, cascades, rizières, jungle et volcans. On oscille entre la sérénité d’un lumineux et verdoyant paradis et le déchainements d’éléments (sur)naturels, prompts à faire vociférer l’armée de singes de Ramayana, cette armée prête à danser un kecak infernal dès la tombée de la nuit. Telle est Bali la flamboyante, l’indomptable.

Nous l’avons découverte, en long, en large et en travers.

En route pour le Nord de l’île, direction Sanur, Munduk, en passant par les lacs Bunyan et Tamblingan.

L’entrée au village se fait par d’immenses portes sculptées. La pagode du lac est typique ; non loin de là, toucans, caméléons, chauve-souris, et serpents imposants accueillent, blasés, les pauvres touristes en quêtes d’exotisme que nous sommes. Un type m’accoste pour une photo. Bon l’exotisme a ses limites quand il s’agit de faire un selfie avec M Boa ou assimilé.

Sur la route nous passons devant une mosquée appelée Hidayah 😉 el hamduliLllah, Il est près de moi. En face le mont Lesong, qui s’élève à 1860m. En trame de fond, le ruissellement des rivières, et le chant des coqs.

A Bali, les temples de chaque village sont orientés vers les volcans.  Les prêtres défilent sur leurs scooters, arborant leur turban blanc.

Nous ferons un stop au marché de Bedulung aux étals parsemés d’objets de l’artisanat local, de peintures chatoyantes avant de rejoindre notre charmante résidence de villégiature, le Puri Lumbung. Regardez par vous-même, n’est-ce pas juste sublime ?

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Les cascades de Mundunk sont proches, on s’enfonce dans la jungle. Une brise me souffle des souvenirs de Jamaïque, tout aussi verdoyants, humides à souhaits, histoire de ne rien oublier de mes escapades de voyageuse effrontée.

Les cascades de Mundunk sont proches, on s’enfonce dans la jungle. Une brise me souffle des souvenirs de Jamaïque, tout aussi verdoyants, humides à souhaits, histoire de ne rien oublier de mes escapades de voyageuse effrontée.

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L’ascension du Mont Batur, en passant par Bayan, Lovina Beach et Singarahaj

Ce mercredi 25 Septembre est un grand jour : nous prenons la route en direction du Mont Batur. En chemin, nous allons croiser un cortège, mené par un trône où siège un lion, lui-même porté à bout de bras par une trentaine d’hommes sveltes. Le lion signifie que la famille appartient à une caste moyenne. Les porteurs évitent les fils électriques avec succès et agilité. Ici et maintenant, pas de voiture décorée de canne à sucre comme symbole de fécondité et fertilité. A l’avant du cortège, des femmes vêtues de dentelles colorées esquissent bien quelques pas de danse, portant une longue traine digne de la plus belle des mariées. Mais le rôle de ce long tissu est tout autre ; il accompagne l’âme de la défunte vers d’autre cieux, l’invitant  à cheminer hors du village et s’éloigner en paix. L’ambiance est festive, le son des xylophones rythme l’entrée du cimetière ombragé par les larges feuilles des bananiers. Je croise le regard innocent d’un enfant qui me plonge dans les rituels des balinais, présents tout au long de la vie. A 3 mois, le bébé est pour la première fois nommé; ses pieds sont mis au contact du sol puis il est installé dans un panier à coq. On lui remet un stylo et un cahier. C’est là qu’il esquisse son avenir, interprété par le prêtre du village. Au 7eme mois a lieu une autre festivité pour accueillir l’âme de l’enfant. Adolescent, il participera à la cérémonie du limage des dents.

Nous reprenons la route, enveloppés par l’intensité de cette cérémonie complètement décalée de la tradition judéo-chrétienne qui a bercé mon enfance.

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Je reste sur ma fin lors de notre pause aux sources d’eaux chaudes de Banjar, l’endroit, désert, est dignes des okus beaux récits d’aventures. Je me serais bien baignée dans ces bassins aux eaux vert turquoise, abrités par une végétation luxuriante.

A Singarahaj, ancienne ville royale du Nord ne jouit plus du faste d’antan. De passage, nous y dégustons de très bonnes brochettes d’agneau accompagnées de riz avant de rejoindre le point de départ pour l’ascension du Mont Batur.

L’hôtel est basique, mais peu importe, je ne ferme pas l’œil de la nuit. Les chiens sont déchaînés; ils aboient sans relâche.

lever de soleil sur le mont batur

Je crains d’oublier, d’oublier de me lever pour gravir ce volcan qui m’attend.

Enfin, je le crois. Mais non.. ! Ce sont la quinzaine de guides regroupés en association gérant l’arrivée des curieux en quête d’aventure qui siègent là immobiles et hagards. Nul besoin de logisticiens et serviteurs.

Non je ne suis pas la princesse du Mont Batur! Je grimpe simplement avec mon homme, les flancs de l’un des 150 volcans d’Indonésie. Il est 4h. L’ascension se fait en douceur et petit comité pour voir se lever un soleil nacré sur la chaine de volcans environnants.

Prier au petit matin, en contrebas juste avant d’atteindre le sommet à 1717 m d’altitude, wahou c’est juste grandiose ! Et mine de rien, les vrais gardiens des lieux, ce sont les singes. Salamou alaikoum. Bananes et œufs au sommet les gars !

La descente sera rapide et agréable sous les rayons du soleil balinais et les parfums d’eucalyptus. Arrivés à notre point de départ, nous plongeons dans les eaux chaudes du Lac Batur. Siroter un cocktail de fruits frais à la vue du géant Agung en face de nous est juste sublime, d’autant plus que l’endroit, lors de notre venue, est désert.

Au retour nous passerons rapidement par Ubud, pas le temps malheureusement de faire escale dans ce temple de l’artisanat et des galeries d’art, aujourd’hui monopolisé par les expatriés. Notre guide privilégiera la forêt des singes, jadis le parc de la famille royale, avant de faire une pause dans l’un des plus beaux temples de l’île, le temple de Menghir. Notre arrivée à Umabian, dans la maison de notable, apparaît comme un lieu magique, entouré de rizières et plantations, où nous accueille une veille femme et les enfants.

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En bref, je vous partage…

 Nos 10 kiff de jeunes mariés
  • plonger en apnée pour explorer les fonds marins, accessibles, qui accueillent le Liberty. Cette épave fut utilisée pour transporter chevaux et marchandises pendant la première guerre mondiale, puis torpillée par un sous-marin japonais durant la seconde. Elle échoua sur la plage de Tulambun avant de glisser vers la mer suite à l’éruption du mont Agung. Les coraux verts, roses, bleus pâle, bleus roi, et une faune diversifiée ont à présent repris possession des lieux, occasion de s’émerveiller de la richesse sous-marine.
  • petit déj. du balcon en bois sculpté surplombant les rizières
  • prier au sommet dans les renforcement d’un volcan et admirer la lumière de Dieu depuis le Mont Batur
  • se prélasser dans les sources d’eaux chaudes et sulfureuses de Kitamani, sans oublier de siroter un cocktail de fruits frais
  • faire une descente en rafting avec des japonais, il n’y a pas mieux oui car sans eux ce n’est pas pareil…
  • déguster un plat de gambas fumées sur la plage de la baie de Jimabaran
  • s’offrir une retraite luxueuse et intimiste dans les villas privées entourées d’une végétation luxuriante à l’hôtel Pansea
  • manger une pizza et boire du jus de coco dans les rues de l’effervescente Kuta
  • arpenter la plage de sable noir de Amed et se sentir seul au monde

  • vivre au rythme de la culture balinaise à Umabian, en passant la nuit dans une ancienne maison de notable le PuriTaman Sari, un lieu superbe, et reposant à souhait
  • et aussi étrange que cela puisse paraître assister à un cortège funéraire comme nul part ailleurs

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Quelques années plus tard, nous partions pour une escapade de 4 jours fouler les sols intensément vivants de sa petite sœur nordique, située à plus de 11000 km de là.

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Mon premier 4000

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  • 8 février 2018

21 Septembre 2018

Comme un air de première fois

C’est mon premier article, une sorte de préambule. Il n’est pas anodin. En ce début d’année 2018, je suis heureuse de commencer ce blog, avec une aventure extraordinaire, d’autant plus intense que je l’ai partagée avec 15 femmes, en toute sororité.

Il relate un rêve imaginé à 2, autour d’une tisane et d’un carré de chocolat noir. C’est, lovées dans les pseudo sidari posés à même le sol de nos demeures, dans notre petit village de Saint Didier sous Riverie, que nous avons l’habitude de refaire le monde, Jalila et moi. Cette fois là, notre tisane a une saveur toute particulière : elle est chaude, amère, authentique, enivrante, propice à féconder mes rêves d’escapades, mon besoin de dépassement, et cette indicible envie de revenir à l’essentiel. Lorsqu’elle me dit : « Et si on partait à l’assaut du Mont Toubqal ? », je réalise qu’il s’agit  d’un challenge un peu fou certes, mais accessible. La première fois que j’en ai entendu parlé, cette montagne ne m’évoquait rien de particulier, si ce n’est un sommet parmi les plus haut du monde, surnommé le « Toit de l’Afrique ». 2 secondes plus tard, je lui dis « OK, je suis de la partie ». Je m’imagine déjà dans l’Atlas, en train de gravir mon premier 4000… Voilà un projet enthousiasmant, d’autant plus symbolique qu’il survient après la fermeture du Caravansérail Café (ce serait trop long à raconter ici, pour en savoir plus allez faire un petit détour par ici)

Ainsi tout commence. C’est au détour de quelques conversations dans le village, et sur les réseaux, que nous nous sommes retrouvées avec un groupe de… 15 sœurs, voisines et amies ! Oups. Je ne comptais pas m’improviser en agence de voyages, mais bel et bien vivre cette expérience à plusieurs. Le partage il n’y a que cela de vrai n’est-ce pas ? Mobiliser, c’est mon truc. Monter un programme au top et adapté à nos besoins, pas trop de soucis non plus (encore moins quand on parle berbère). On aime.

Tout s’est fait très naturellement. Pourtant,  je réalise que mon cheminement personnel a commencé bien avant le départ :

Un sac à dos et 3 questions

  • « Comment ne pas prendre une montagne de foulards et de tenues avec moi ? » Et oui, partir n’est pas un problème, la vraie difficulté réside dans le lâcher-prise (Je vous parlerais dans un prochain article du sac minimaliste d’une hijabi, cela vaut le détour).
  • « Comment organiser un voyage quand on est souvent, voire toujours en retard ? » Oui, je suis souvent la dernière. Seule, pas de souci, mais à plusieurs c’est délicat, surtout en tant que co-organisatrice 😉 J’ai failli ne pas partir d’ailleurs. Ah ah ah ! Ce mercredi 13 Septembre à 4h10 du matin, je me suis oubliée. J’ai avalé un café brûlant, et me suis précipitée dans la voiture. Toutes mes voisines étaient là ! Il y a : Marie-Charlotte, que j’ai connue lors de la sortie de classe de nos enfants (5 jours en vélo ensemble, cela rapproche), Cécile, notre attachante voisine à la bienveillance naturelle. Toutes deux sont engoncées à l’arrière. A mes côtés : Laurence notre randonneuse sexagénaire hyper dynamique, Jalila, connectée à son portable, histoire de checker que tout le monde est bien en route. Devant : Pascale, amie de Jalila, et Yafit notre conducteur toujours opé pour assurer la logistique des grands projets. A peine montée, je me laisse portée par les effluves de la « Dolce vita », mon parfum d’ado dont j’ai malencontreusement abusé ce matin… Elles me transportent au plus profond de moi, dans cet état à la limite de l’extase lorsque je pars découvrir de nouvelles contrées. Et c’est là que je me demande pourquoi..
  • « Pourquoi partir ? Pourquoi là bas ? ». Certes, les voyages sont une passion, mais cette question, je me la pose avant chaque départ. Voyager, c’est partir à la découverte de soi, des hommes, des cieux et de la terre, de Celui qui les a créés. Je me laisse porter par Lui, je m’abandonne. Je me sens libre. Ce n’est rien que du Bonheur.

8 jours de dénivelés, pour les corps, et… les cœurs

Besoin de ralentir. Besoin de s’ancrer. Besoin de s’élever. Besoin de s’émerveiller. Besoin de se dépasser. Besoin de (se) rencontrer. Nos motivations étaient multiples, nos personnalités et nos horizons divers. Pour ma part, je suis partie à la rencontre de mon enfant intérieur, celle qui suivait ses parents dans les Alpes avec son petit frère, pour admirer la faune, la flore et les montagnes majestueuses. Celle qui en grandissant se questionnait sur l’existence d’un Créateur. Et puis cet enfant, cette petite fille a rencontré les regards, les souffrances, les errances, les espoirs d’autres petites filles  devenues femmes, mères, grand-mères, épouses, sœurs.

Nous étions des filles toutes petites, accomplissant de grands rêves. Des femmes déterminées et puissantes, parties à la conquête d’elles-mêmes, soumises à un environnement immensément inspirant.

Ce voyage m’a comblé à bien des égards. La suite s’écrit par bribes, en témoignages, en images ou encore à travers la douce voix de Myriam Lakhdar Bounamcha.

Je remercie toutes les belles âmes rencontrées en chemin. Merci pour votre présence !

Merci à toutes pour votre oreille attentive et votre soutien, j'ai dépassé mes peurs et mes appréhensions
Aminata
Ce voyage est arrivé dans ma vie comme un cadeau, une transition, un passage à avoir le courage d'emprunter. J'ai renoué avec ma sensibilité. Pour moi la vie en groupe est extrêmement compliquée et j'ai pu dépasser mes limites, réaliser que j'étais capable. Tout fut très fort et très beau
Marie Charlotte
J'ai trouvé pleins d'excuses pour ne pas venir (c'était mon premier voyage en avion) mais je l'ai fait et j'en suis sortie grandie ! Merci au groupe, ce fut une superbe expérience !
Cécile
Ce voyage fut l'un des plus marquant de ma vie. Avant le départ, je me sentais au bord du précipice. A chaque pas, une peur s'en est allée, un noeud s'est dénoué. Au fil des jours, je me suis allégée. Je me sens régénérée et de nouveau en capacité d'accueillir. Tout cela s'est produit en une semaine, c'est incroyable. J'ai apprécié la sincérité, la bienveillance de chacune.
Sana
En marchant, on a envie de rester à l'intérieur, mais j'ai pu aussi profiter des échanges et puiser dans chacune de vos richesses. Explorer ces paysages grandioses nous permet de prendre de la distance, de nous décentrer, de relativiser, de poser un autre regard sur nous-même et sur le monde. Les efforts nous ont démontrés à quel point nous sommes capables de nous surpasser. Je repars avec une grande satisfaction intérieure car je suis résoluement sortie de ma zone de confort. Merci à Jalila et Nathalie d'avoir été ce lien qui nous a unies le temps de ce trek, et qui a permis de vivre cette vision partagée d'un islam ouvert et profondément respectueux de l'autre.
Imane
Je me suis réjouie de nos différences et de nos diverses personnalités, nous nous sommes nourries les unes des autres; Traverser de tels paysages fut un vrai bonheur.
Pascale

Prochain depart trek solidaire

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Jungle fever

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  • 13 janvier 2018

Juillet 2014

Direction : l’autre côté de l’Atlantique, sous les tropiques, dans les territoires d’outre-mer. Fouler le sol du continent sud-américain est une première pour moi ; je suis hyper excitée de rejoindre nos amis expatriés en Guyane, plus  précisément à Saint Laurent du Maroni. Je sais que l’opportunité ne se présentera pas deux fois alors comme à mon habitude je l’ai saisie (pourtant je ne suis pas du tout fan des zones humides pleines d’insectes et invertébrés en tous genre). Ce voyage, je le vis comme une échappée belle, d’autant plus exaltante, que nous sommes parties entre filles. Je n’ai pas réussi à remettre la main sur mon carnet de bord. Les souvenirs restent poignants et suffisants pour vous partager les somptueuses découvertes que nous avons pu faire sur ces terres extraordinaires délaissées (à Saint Laurent, nous sommes en France et certains villages n’ont pas d’eau courante).

Part 1 : Saint Laurent du Maroni – Terre Rouge –

Dès l’arrivée à Cayenne, nous en prenons plein les yeux ! Karima est venue nous chercher, après quelques péripéties et une panne de voiture. 4 heures de route sont nécessaires pour rejoindre Saint Laurent l’authentique. Nous quittons Cayenne en pleine nuit.

La première semaine, nous vivons au rythme paisible de la Guyane, admirant la pluie ruisseler sur les feuilles immenses, depuis la terrasse en bois de la maison, humant les parfums des fleurs. Nous irons faire un tour au marché (où comment faire ses courses au rythme du zouk), puis à Terre rouge. C’est mon premier contact avec le fleuve. Les enfants s’éclatent avec une liane enroulée autour d’un arbre immense. C’est un terrain de jeu incroyable ! Après un match de foot improvisé, et la recherche d’insectes en tous genres, nous allons rendre visite aux artisans améridiens.

Jungle_liane_maroni
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vendeuse amérindienne
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boucles améridiennes
8
Légumes marché
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terre rouge saint laurent
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artisanat
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fille dans la jungle guyane
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rues_marché_St_Laurent
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Marchande de St Laurent du Maroni
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panier en osier guyane
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Jungle_liane_maroni
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en direction d'Albina
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cafe Saint Laurent du Maroni
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Canon St Laurent
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Part 2 : En route pour Cayenne avec point d’étape au centre Kalawashi et à Kourou

En route pour Cayenne, il eut été dommage de manquer la visite du musée de l’espace ; je m’en réjouis autant que les enfants (c’est passionnant, cela me rappelle mon escapade en Floride). Mais avons on se régale en faisant un stop au Centre Kalawashi ; au programme : des ateliers pour découvrir l’artisanat amérindien, une visite dans la jungle alentour, assortie d’un bon repas traditionnel mais aussi et surtout d’une nuit passée sous le carbet, engoncés dans nos hamacs.

Artisanat carbet
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Carbet Centre Kalawashi
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Bijoux Guyane
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Ecrevisses de Guyane
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Artisanat amérindien
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Jaguar_sculpté_bois_amérindien
11
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maison en bois Guyane
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Poudre Guyane
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coucher de soleil orangé à Kourou Guyane
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tresser la feuille de bananier
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centre_kalawashi_tir_arc
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Centre amérindien
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musée spatial kourou
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Atelier_centre_spatial_kourou
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centre de kourou
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plage kourou
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Montagne des signes Guyane
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Part 3 : Mana – Awala

2ème semaine : Immersion dans les terres. L’Aïd approche. Je suis impatiente de rendre visite à la communauté de Mana, avant de nous rendre dans un coin paradisiaque, au coeur des terres amérindiennes : Awala

Les enfants ont préparé des boules coco, nous revêtons nos habits aux couleurs oscillant entre le corail et le turquoise, et de légers foulards aux motifs floraux. La mosquée nichée dans la jungle est à l’image des musulmans du coin. Descendants d’immigrés javanais, ils vivent ici en famille. Les enfants s’esclaffe dans la petite mosquée où il fait bon vivre et se retrouver.

Après cet accueil chaleureux, nous repartons, happés par l’air marin. Je me languis d’Awala, de la plage immense, déserte qui s’ouvre à moi, m’invitant à une baignade si désirée, emprunte d’une liberté contenue en métropole. Le soleil nous éblouit. Un immense tronc d’arbre nous sert de refuge. C’est le paradis. Le calme est absolu et le temps s’arrête. L’extase.

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Part 4 : De l’autre coté du Maroni… le Surinam !

Nous traversons le Maroni pour nous rendre à Albina, sur l’autre rive et fouler la terre du Surinam, au coeur du plateau des Guyanes. C’est juste grandiose. Je suis sur la terre de Candide de Voltaire, partie réaliser un de ces voyages initiatiques, tels que je les aime. Je n’ai plus l’âge de l’adolescence, mais j’en garde toujours un certain regard, moi cette adulte qui me sent en permanente transition… Arrivés de l’autre côté de la rive, nous louons une voiture. Nous voilà en route pour Paramaribo, où Parbo pour les habitués, à 150 km d’Albina ! Mes hôtes sont des habitués de ces escapades dépaysantes dans la capitale, véritable melting pot de cultures. C’est une première pour moi l’Amérique du Sud et découvrir cette petite ville au caractère intimiste et cosmopolite me ravit; Ses rues sont parsemées d’anciennes habitations coloniales, où se mêlent harmonieusement architecture hollandaise et britannique avec les matériaux du territoire. Quel charme si particulier !

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  • Under : TRAVEL

Voyage minimaliste

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  • 16 juillet 2017

Notre trek au Maroc

Il sera minimaliste ou ne sera pas

Prendre moins, c’est vivre plus, alors nous avons choisi d’adopter le sac qui va de paire avec cette philosophie.

Nous surestimons nos besoins. C’est vrai pour le voyage, c’est aussi probablement vrai dans la vie de tous les jours. La plupart d’entre nous a du mal à partir léger, surtout nous, les femmes hein!

Emmener l’essentiel relève du défi. Nous allons profiter du prochain voyage d’immersion en terres berbères pour adopter de nouvelles habitudes : on opte pour le sac à dos minimaliste, 10kg max et la maison reste…à la maison

Partir léger (un sac de 40l suffit) revêt tellement d’avantages ! On oublie les articles « au cas où », simple reflet de nos peurs pour privilégier les relations avec les autres, l’échange de savoir et le faire ensemble. Même si pour cette expédition les mules auront nos bagages à charge… n’est-ce pas une belle occasion de leur alléger la tâche ? C’est le moment d’investir dans des équipements de qualité, légers, confortables, utiles, multi-usages.

Utilisez des sacs de rangement en tissu ou en nylon (petit plus : ils sont imperméables) dans lesquels vous pourrez rouler vos vêtements pour retrouver vos affaires en toutes circonstances. Le gain de place est garanti.

Checklist
Voici votre liste minimaliste, pour un séjour de 9 jours dont 5 de trekking
Pour vos pieds
  • Baskets (facultatif)
  • Tongues ou Sandales
  • Chaussures de marche, de préférence montantes, pour un bon maintien de la cheville, avec une membrane type Goretex pour une bonne étanchéité et évacuation de la transpiration. Semelle avec une bonne accroche, pas trop usées. Nous vous recommandons d’utiliser vos chaussures chez vous avant de participer à une randonnée d’une semaine afin que vos pieds s’y adaptent.

  • 3 paires de chaussettes de randonnée (de préférence en matière synthétique) pour une bonne évacuation de la transpiration et limitation des frottements (prévention des ampoules).
  • 2 paires de chaussettes coton pour le bivouac
Se protéger du soleil
  • Casquette ou chapeau
  • Foulard et mouchoirs
  • Gourde ou poche d’eau, contenance env. 1 ou 2 litres, éventuellement filtrante et isotherme de préférence
  • Couteau de poche
  • Lunettes de soleil et protège nez fixé sur les lunettes
  • Crème de protection solaire
  • Baume pour les lèvres
Se protéger du froid
  • une paire de gants (souvent utiles lors des bivouacs ou départs au petit matin) / collants / bonnet
  • un coupe vent imperméable
  • 1 polaire et ou pull en laine

Respecter la « règle des 3 couches » :

  • Première couche : Tee-shirt ou chemise (manche courte ou manche longue) respirants favorisant l’évacuation de la transpiration. En matière synthétique (polyester) mais pas 100% coton.
  • Seconde couche : Veste ou sweat polaire, pour garder la chaleur, tout en évacuant la transpiration.
  • Troisième couche : Veste imperméable, type Gore-Tex, pour protéger du vent et de la pluie.
Se vêtir
  • 2 pantalons de randonnée, solides, respirants, en matière synthétique pour une protection contre les déchirures, le vent et la pluie
  • 2 tenues pour le soir
  • 1 Maillot de bain – tenue pour la baignade (lac / hammam)
  • 4 T-shirts respirants
  • 1 chemise ou t-shirt manches longues  
Pour la marche
  • 1 bâton de marche (facultatif)
  • petit sac à dos
  • 1 bâche de protection du sac à dos (étanche) en cas de pluie
  • lampe de poche frontale (indispensable pour l’ascension au petit matin)
Pour rester fraîche et lumineuse
  • Trousse de toilette :

savon sec corps et cheveux,

brosse à dent, déodorant,

brosse à cheveux,

crème hydratante ou huile multi-usage,

crème solaire,

dentifrice (de préférence maison ou solide)

  • serviette microfibre
  • petite serviette éponge
  • 2 lingettes nettoyantes en coton
  • 1 cup
  • 2 gants (1 de crin pour hammam et 1 classique pour le quotidien)
Pour bien dormir
  • duvet, température de confort -5 et + 5 °C
  • petit oreiller
  • votre livre préféré
  • 1 sac à viande ou drap de soie
  • une taie d’oreiller (vous pouvez utiliser un sac tissu)
  • un pyjama
  • boules Quiès 😉
Pour partager vos bons moments
  • Appareil photo
Pour les petits bobos

La trousse premier secours. Voici une liste de base pour votre voyage (trek à la journée ou de plusieurs jours, ou voyage touristique)

  • Compresses antiseptiques
  • Pansements de tailles diverses
  • Mini paire de ciseaux
  • Pince à épiler
  • Épingles à nourrice
  • Gants latex
  • Couverture de survie
  • Désinfectant
  • Stéristrip
  • Vitamines C
  • « Deuxième peau » ou élastoplaste (ampoules)
  • Sérum physiologique pour les yeux, le nez
  • Anti-inflammatoire,  Anti-diarrhéique, (voir notre trousse alternative)
  • Ruban adhésif
  • Pastilles purifiantes pour l’eau (si vous n’avez pas opté pour la gourde filtrante)
  • 1 bouillotte : pour les douleurs de dos, de ventre, refroidissements…
  • Vos médicaments personnels habituels en cas de traitement de courte, moyenne ou longue durée

Cette pharmacie est valable pour tout voyage.
Dans tous les cas elle est donnée à titre indicatif.
Nous vous conseillons de consulter votre médecin avant le départ.

 

  • Under : EVENTS, TRAVEL

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