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Trek en Tanzanie

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  • 13 novembre 2022

Vous en rêvez ?

Moi aussi ! Voici le prochain voyage en préparation ! L’ascension du Kilimandjaro en très belle compagnie. Un voyage pensé par Bouchra Bainabou, que j’ai le plaisir d’accompagner pour ce périple de 15 jours avec extension en safari et Zanzibar. Vaste programme qui nécessite quelques entrainements (intenses) en amont. Cela me manquait !
Je me pre-inscris !

Le Kilimandjaro, plus haut sommet d’Afrique, culmine à 5895m. Il compte parmi les ‘Sept sommets du monde’, proejt porté par Bouchra Bainabou, alpiniste Marocaine avec qui j’ai eu la chance d’échanger pour la première fois en 2019. Bouchra et moi avons quelques points communs : l’amour de la montagne, le goût de l’aventure et l’envie d’accompagner les jeunes filles à se révéler. Mais cela s’arrête là 😉

En effet, Bouchra a gravit l’Everest 8848m, l’Annapurna 8091m, le Manaslu 8163m. De ses exploits, elle en retire une profonde humilité, que je crois innée, bien que nous ayons échangé uniquement par téléphone !

Quant à moi, je rêve depuis mon adolescence de découvrir la Tanzanie. Après l’ascension mémorable du Toubqal en 2017 en compagnie de 13 soeurs et amies, j’ai de nouveau besoin de prendre de la hauteur. L’occasion de me reconnecter à l’héritage de ma famille piémontaise, à ses folles marches de mon enfance où je suivais (de force;)) mon père dans les Alpes. Merci Papa de m’avoir donné goût à la montagne à l’âge où je n’avais pas encore conscience de ses multiples bienfaits !

AU PROGRAMME SEMAINE 1 DU 4 AU 11 FEVRIER 2023

6 JOURS DE MARCHE VIA LA VOIE MACHAME
Aussi appelée la « Whisky Way », la voie Machame est la voie la plus populaire pour effectuer l‘ascension du Kilimandjaro. Des sentiers sentiers escarpés escarpés de la jungle humide, humide, au haut plateau de Shira, en passant par le mythique Barranco Wall, vous découvrirez une voie magnifique qui vous guidera au sommet du Kilimandjaro Uhuru culminant à 5895m d’altitude.

JOUR 0

Accueil à l’aéroport Kilimandjaro, transfère au Loden hotel à Mochi, dîner d’accueil.

JOUR 1

Moshi – Machame Gate (1800 m) – Machame  Camp (3010 m)
Transfert en voiture (1h) à la Machame Gate, vous commencez l’ascension dans une forêt humide, puis des crêtes. Arrivé au Machame camp, installation en tente.
Dénivelé : +1 200 m, Distance : 11 km, Durée: 6h

JOUR 2

Machame Camp (3050 m) – Shira Camp (3850m)
Une heure après votre départ, vous quittez définitivement la forêt et rejoignez une zone plus aride. Vous traversez ensuite une chaîne rocheuse qui vous mène au haut plateau de Shira.
Dénivelé : +800 m, Distance : 5 km, Durée: 5h

JOUR 3

Shira Camp (3850 m) – Lava Tower (4650 m) – Barranco Camp (4000 m)
Vous partez en direction de la « Lava Tower» , déjeuner. Le paysage est très sec, dépourvu de toute végétation. C’est en$ général à partir de cette altitude (4 630 m) que vous pouvez ressentir des maux de tête et les premiers signes du mal des montagnes. Vous redescendez ensuite en direction du Barranco camp où vous passez la nuit.
Dénivelé : +800 m, -670m, Distance : 11 km, Durée: 7 à 8h

JOUR 4

Barranco Camp Barranco Camp (4000 m) – Barafu Camp (4700 m) Camp (4700 m)
Après le petit-déjeuner, vous quittez le camp pour franchir le fameux « Barranco Wall », haut d’environ 150 m. Sur le reste de la journée vous enchaînez une série de montées et descentes jusqu’au Karanga camp, puis Vous continuer jusqu’au Barafu camp (4700 m). Vous vous couchez vers 19 h pour une courte nuit..
Dénivelé : +700 m, -375 m, Distance : 11 km, Durée : 10h

JOUR 5

Summit Day
A minuit, vous partez pour 6 heures de montée pour rejoindre le Stella Point à 5 685 m d’altitude. Les 2 heures de montée qui suivent se font uniquement dans la neige. Vous arriver au sommet du Kilimandjaro au niveau du Pic Uhuru (5 895 m). Prenez le temps d’apprécier la vue et de prendre des photos pour immortaliser cet exploit ! Longue descente avant de rejoindre le$ Mweka camp      (3 090 m) où vous passez la nuit.
Dénivelé: +1 255 m, -2 805 m, Distance : 17 km, Durée: 15h

JOUR 6

Mweka Camp (3090 m) Camp (3090 m) – Mweka Gate (1650 m) (1650 m) – Moshi
Descente jusqu’à la porte de sortie du parc pour recevoir vos certificats de sommet. Un véhicule nous attendra à la porte Mweka pour nous ramener à notre hôtel à Moshi (30min), vous pouvez enfin profiter d’une douche bien chaude. Dîner de célébration

JOUR 7

Mweka Camp (3090 m) Camp (3090 m) – Mweka Gate (1650 m) (1650 m) – Moshi
Descente jusqu’à la porte de sortie du parc pour recevoir vos certificats de sommet. Un véhicule nous attendra à la porte Mweka pour nous ramener à notre hôtel à Moshi (30min), vous puvez enfin profiter d’une douche bien chaude. Dîner de célébration Dénivelé : -1 440 m, Distance : 10 km, Durée : 4 à 5h

Programme semaine 2 du 12 au 18 fevrier 2023

Extension  possible SAFARI + ZANZIBAR

SAFARI
  • Jour 1: Transfert de l’aéroport de Kilimandjaro à l’hôtel à Moshi, rencontre avec les autres membres qui ont fait l’ascension du Kilimandjaro.
  • Jour 2: Petit déjeuner très tôt : départ pour Arusha puis direction le Parc National du Serengeti (6 heures). Court game drive pour voir les animaux. Nuitée et dîner en camping en plein cœur du Parc du Serengeti.
  • Jour 3: Après le petit-déjeuner, nous partons pour une journée de game drive à la rencontre des animaux jusqu’au soir, puis on continue vers le camping de Ngorongoro.
  • Jour 4: Départ au cratère de Ngorongoro pour profiter d’une vue magnifique depuis le cratère. Nous aurons la chance de voir des éléphants, des lions et des girafes. Le soir nous rentrons à l’hôtel à Arucha.
ZANZIBAR
  • Jour 5 : transfert à l’aéroport de Kilimandjaro pour prendre le vol vers Zanzibar (ou pour prendre votre vol si vous rentrez), arrivée prévue vers 8h, journée libre
  • Jour 6 : journée libre
  • Jour 7 : journée libre, transfert à l’aéroport le soir; nuit à l’hôtel Moshi
  • Jour 8 : transfert à l’aéroport Kilimandjaro pour prendre votre vol international.
infos pratiques
  • Chaque semaine peut-être réservée de manière indépendante (à indiquer sur votre formulaire d’inscription)
  • Billet d’avion : vous devez réserver votre billet d’avion vers l’aéroport de Kilimandjaro, arrivée le 04 . Le retour dépend de vous, si vous voulez prolonger votre séjour pour profiter du pays et visiter safari ou
    zanzibar.
  • Assurances :il est fortement conseillé de souscrire à une assurance de voyage
  • Conditions physiques :il est indispensable d’être bien entraîné aux activités physiques d’endurance (course à pied, vélo,
    marche avec dénivelé, …) ; au rythme de 2 à 3 fois par semaine. Cet entraînement doit commencer
    au moins deux mois avant la date prévue de l’ascension.
  • Formalités d’entrée en Tanzanie :le visa est obligatoire. Le tarif est de 50 $ US à régler en arrivant en Tanzanie.
TARIFS

Le voyage est organisé par Bouchra Bainabou, en partenariat avec Ren-essence. Chaque participant.e paiera directement son voyage auprès de l’agence en Tanzanie. Les informations vous seront transmises après votre préinscription. Le solde du voyage doit être versé au plus tard le 15 janvier 2023.

KILIMANDJARO/ 2100€

Le prix inclus:
 Transfert aller/retour de l’aéroport Kilimandjaro
 Transport aller/retour à la porte d’entrée du parc Kilimandjaro
 Trek en 7 jours
 2 nuits d’hôtel en chambre double à Moshi avec diner
 Tentes doubles avec sous-matelas pendant le trek
 Pension complète pendant le trek
 Frais d’entrée au parc (955 euro)
 Frais des guides professionnels et des porteurs pour vos affaires personnelles (pourboire non inclus)
 Kit d’urgence, bouteille d’oxygène et oxymétrie
Le prix n’inclut pas:
 Le billet d’avion
 Pourboire pour les guides et porteurs (200 Euro à donner sur place)
 Extras à Moshi ou pendant le Trek (boisson …)
 Frais du visa Tanzanie 50 USD à payer sur place
 Supplément single en hôtel ou tente
 Assurance voyage

SAFARI / 700€

Le prix inclus:

  • Transfert aller/retour de l’aéroport Kilimandjaro
  • 1 nuit d’hôtel en chambre double à Moshi
  • Safari 3j (Serengeti, Ngorongoro): Frais de parc, 2 nuits en camping, un chauffeur/guide professionnel,  4×4 Land Cruiser, pension complète, eau potable pendant le safari (2 litres par personne et par jour).
  • 1 nuit d’hôtel en chambre double à Arusha.

Le prix  n’inclut pas:

  • Le billet d’avion international
  • Supplément single
  • Pourboire pour le guide/ chauffeur
  • Objets personnels (souvenirs, assurance voyage, frais de visa 50 euro, etc.).
  • Assurance voyage 
ZANZIBAR/ 450€

Le prix inclut:

  • Vol  interne aller/retour de Aéroport Kilimandjaro à Zanzibar
  • Transfert aller/retour de l’aéroport Zanzibar/ hotel
  • Transfert aller/retour de l’aéroport Kilimandjaro/ Moshi
  • 2 nuits à Zanzibar
  • 1 nuit en hôtel à Moshi

Le prix  n’inclut pas:

  • Le billet d’avion international
  • Supplément single
  • Les activités sur place. Nous pourrons négocier fonction du nombre de personnes

    Forest Jozani: autour de 50€

    Safari bleu : autour de 50€

    Prison island, visite des iles nage avec les dauphins….

  • Objets personnels (souvenirs, assurance voyage, frais de visa 50$, etc.).
  • Assurance voyage 
  •  
Je serais de la partie
GO !
  • Under : EVENTS, INSPIRATIONS, TRAVEL

L’image de la femme en moi

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  • 5 mai 2022

Elle porte le monde. Elle le nourrit de son sein. Elle éduque jour après jour les hommes et les femmes de demain. Et pourtant, elle est souvent décriée, rabaissée ou au contraire adulée sans demi mesure.

Cette femme, c’est celle qui cherche à trouver sa juste place, dans une société qui peut la malmener, en lui dictant des codes qui ne correspondent pas à ses valeurs, tout ça au nom de la « liberté ». Cette femme, c’est celle qui a conscience que la vie va de paire et que le masculin a aussi un rôle à jouer.

Cette femme, c’est votre mère, votre fille, votre amie, votre tante, votre sœur. Cette femme, c’est vous… C’est dans cet esprit que l’atelier « Voyage au cœur de soi – l’image de la femme en moi » voit le jour. Au cœur de la nature et loin du quotidien, le cadre est posé. Ici, on voyage à la découverte de soi et de l’image de son féminin en toute sécurité.

L’héritage culturel et familial, la société, le système éducatif, l’environnement professionnel ou encore amical peuvent dans le miroir de la vie, renvoyer une image de la femme, parfois trouble, parfois limpide. C’est un fait. Cette image peut être jusque déformée, ne reflétant, ni les valeurs ni la réalité de ce qui anime votre âme.

Parce que nous sommes créés d’argile, d’eau et de souffle, l’atelier explore ces trois piliers de notre être afin de les observer, les ressentir et les pacifier. Une intention première : vous réapproprier l’image de la femme que vous êtes, au regard des valeurs qui sont inhérentes à votre âme profonde.

Par le travail des sens, ce parcours initiatique a ainsi pour vocation de créer un espace d’écoute et de présence à son être au féminin en retournant aux fondamentaux : la matière et le corps.

Le temps d’un voyage d’une heure, au gré de senteurs qui reconnectent au féminin, chacune vivra sa propre expérience en fonction de son vécu. Certaines découvriront cette image, d’autres l’approfondiront… d’autres encore observeront de nouveaux reflets inattendus… qu’elles pourront partager ou garder pour elles, sans jugement aucun.

Prêtes pour le voyage ? Rendez-vous pour un atelier original, crée par Fatima, lors de la prochaine retraite « Eclosions Originelles »

A propos de Fatima : 

Fatima est praticienne en réflexologie aromatique et massages bien-être, créatrice de Sakina-massages.fr. Elle a à cœur de redonner au féminin ses lettres de noblesse, avec respect et bienveillance. Expérimenter, observer et accueillir, tels sont les premiers pas qu’elle vous propose d’initier pour favoriser un changement en vous-même et ainsi ouvrir de nouvelles perspectives pour un futur plus harmonieux

Retraite Mai 2022
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  • Under : ATELIERS, INSPIRATIONS

Le Feng Shui, lubie bobo, superstition ou religion ?

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  • 2 septembre 2018

Telle est la question.

On a tous envie de se sentir bien chez soi, dans sa ville, au bureau, dans son environnement. Ces espaces, dans lesquels on se meut, et ce qu’ils évoquent à nos sens, ont un impact sur notre quotidien, notre santé, notre humeur. La première étape vers un « mieux-être » consistait pour moi à me rapprocher de la nature. Pour notre famille, les choses se sont faites par étapes :

  • quitter la capitale
  • rejoindre une ville bien située, agréable, en l’occurrence Lyon (de récentes études la classe parmi les villes les plus attractives de France. Il faut dire que nous sommes plutôt bien lotis, à quelques heures de la mer, de la montagne, sans oublier les possibilités de sorties culturelles, sa dimension internationale, la proximité des lieux de cultes etc)
  • se rapprocher de la nature. Voilà 4 ans que nous nous sommes installés dans un petit village des coteaux du lyonnais. Il y a quelques mois, nous avons été contraints de mettre notre projet nomade en pause. Dur dur ! Notre besoin de changement raisonnant trop fort, on a décidé de composer avec les nouvelles orientations professionnelles et personnelles…
  • Depuis 10 ans, nous sommes en mode décroissance. Objectifs : réduire nos besoins, consommer moins, vivre plus et surtout apprécier l’essentiel. Quelle fut l’étape suivante ? Rendre les clés de la maison actuelle pour un espace plus petit et plus abordable, histoire de diminuer notre budget mensuel et s’acclimater avant le passage à un habitat sur roue (un jour peut-être) ! Nous avons déménagé le 15 Août. Parallèlement, nous avons pris de nouveaux locaux pour notre agence. Que de mouvements… cela manquait !

Quand je vous dis « Déménager », vous pensez certainement à = cartons, mal de dos, joyeux bazar, paperasses, n’est ce pas ? Perso, j’ai vécu cela comme une occasion rêvée pour :

  • harmoniser notre nouvel espace de vie et me pencher sur un art ancestral : le Feng Shui ou science de l’environnement et de l’habitat
  • mettre en pratique le souhait d’un intérieur minimaliste et zéro déchet en famille (la voie est longue mais impactante alors on s’accroche) qui soit vraiment le reflet de notre « moi » intérieur

Ce déménagement (provoqué) nous permettait de se donner les moyens pour : EQUILIBRER ORGANISER AMENAGER notre habitat en ouvrant les possibles. J’avais depuis longtemps envie d’en savoir plus sur l’art du « vent et de l’eau », ce savoir subtil découvert lors de mes pérégrinations chinoises (à suivre très prochainement sur le blog), pour harmoniser les énergies de notre environnement. Cet été, un livre sur le sujet écrit par Lillian Too (maître Feng Shui référente en la matière) me tendait les bras au rayon déco de la bibliothèque. C’était opportun car cette lecture allait également servir côté pro pour le nouveau bureau ?. Je vous en dirais plus lors d’un prochain article consacré à la mise en pratique.

Mais avant d’aller plus loin, le Feng Shui, c’est quoi exactement ? Une religion ? Une succession d’actes basés sur des superstitions ? Une nouvelle lubie bobo ? Peut-être le pensez-vous ? Je me suis posée la même question (ce serait embêtant pour une monothéiste pure et dure comme moi). Voici quelques éclairages inspirés en outre des écrits de Victor Cheung, bloggeur taiwanais passionné.

Le Feng shui : un savoir ancestral

Le Feng Shui est un savoir ancestral qui a depuis quelques années le vent en poupe en Occident. Il a évolué de multiples manières. Il existe aujourd’hui pléthore de livres, de blogs et d’écrits délivrant toutes sortes d’astuces déco pour une vie meilleure. Cette science millénaire a été orientée, mais un seul livre semble la référence en la matière : le I Ching. 

En plongeant dans les livres relatant les origines du Feng Shui classique, on peut découvrir qu’il ne s’agit ni d’une religion ni d’une superstition :

  • la religion est une croyance en un pouvoir surnaturel, spirituel ou en une puissance supérieure souvent sous forme de dieu ou dieux. Les personnes concrétisent cette adoration via des prières et rituels spécifiques. La religion est empreinte de règles, pratiques et codes plus ou moins strictes.
  •  la superstition est un terme utilisé par les gens pour décrire un système de croyances en lesquelles ils ne croient pas. Par exemple, si quelqu’un ne croit pas que les prières peuvent l’aider à obtenir ce qu’il/elle veut ou a besoin, ils appellent cette croyance une superstition. Elle peut également se référer à des croyances prêtant une influence ou un pouvoir à certaines choses, croyances considérées comme irrationnelles par le locuteur

Le Feng shui n’est ni l’un ni l’autre. Voici quelques axes de réflexions inspirées de mes lectures

Le pouvoir de la nature appartient au Divin

Certaines personnes pensent que le Feng Shui active un pouvoir spirituel qui les aide à arriver à leurs fins, comme améliorer les relations de couple ou apporter la prospérité. Ce n’est pas exact : le Feng Shui active le pouvoir de la nature. Il se focalise sur les 8 points cardinaux, lesquels disposent de forces magnétiques auxquelles les aimants et compas sont sensibles. Il se focalise également sur les formes. Il est important de ne pas confondre le pouvoir de la nature avec le pouvoir de l’esprit. Je crois personnellement que Dieu a créé la nature et l’Esprit. Le Feng Shui consacre les créations de Dieu comme des bienfaits. S’intéresser au Feng Shui pour harmoniser son environnement, c’est un  peu comme domestiquer des animaux pour se nourrir, ou utiliser du bois pour construire nos maisons. Le Feng shui est une science qui utilise les créations de Dieu pour d’autres objectifs que la nourriture, le toit ou l’énergie.

Le Feng Shui ne vient pas en opposition à l’existence de Dieu

Tout comme il ne se substitue pas au divin. Voici la principale raison pour laquelle le Feng Shui n’est pas d’ordre superstitieux ou religieux. Dans le Feng Shui classique, ou dans les enseignements contemporains, on ne mentionne pas Dieu. Il ne s’agit pas de parler de Celui qui a créé les cieux et la terre, ou de la divinité que nous devrions adorer. Le Feng Shui se soucie en l’occurrence moins de Celui qui a créé la nature, la terre, les étoiles. Ce qu’il nous apprend, c’est la manière la plus propice pour utiliser notre environnement afin d’améliorer notre situation présente et nous aider à définir ce que nous souhaitons dans la vie. Bien que la terminologie « Feng Shui » utilise parfois des noms de divinités, il ne s’agit pas de prôner une adoration quelconque. Ces noms servent à transmettre une symbolique. Il s’agit plutôt de croire à l’influence des énergies (invisibles en l’occurrence) dans notre environnement qu’à l’influence d’un objet en particulier.

Aucune croyance ou foi n’est exigée

La religion est une question de croyance et de foi. Quand les choses ne sont pas favorables, l’être humain à tendance à s’en remettre à Dieu ou à une force supérieure, ou de faire confiance à ses plans ou au plan de l’univers. Le Feng Shui n’est pas un système de croyances qui permet d’améliorer une situation donnée de manière miraculeuse. Faut-il croire à cette science ? J’imagine que c’est à moitié vrai ; c’est un peu comme l’effet placebo. Le terme « croyance » n’est pas vraiment approprié, car les connaissances sont bien documentées et vérifiées. Il s’agit plutôt d’une science (inexacte) qui nécessite un minimum de confiance.

Aucune adoration ou rituel nécessaire

Le Feng Shui classique ne prône aucun acte d’adoration. Aucune statue ou autre divinité n’est utilisée. Certains symboles emprunts au taoïsme ou au bouddhisme peuvent rendre les choses confuses. Il s’agit de signes religieux mais ils ne font pas partie de l’essence du Feng Shui.

Pas de code moral

Les religions monothéistes ont des codes et valeurs qui font leur singularité : les commandements chez les juifs, l’amour chez les chrétiens, la compassion chez les bouddhistes, la justice chez les musulmans. Le Feng Shui s’apparente à un simple outil de connaissance qui peut être mis en application, épuré d’ajouts religieux. C’est comme la médecine qui est là pour soigner, ou la loi pour légiférer et apporter la justice. Comme tout outil, son impact dépend de son utilisation et de l’éthique avec laquelle il est appréhendé.

Aucune boule de cristal dotée de pouvoirs magiques

On peut lire des invitations telles que “Si tu places une pierre derrière les toilettes, tu auras des entrées d’argent.”. Ce genre d’astuces relèvent de la superstition. C’est selon moi ridicule. Le Feng Shui n’a rien de magique et ne garantit pas des super pouvoirs. Eh Eh, dommage !

Dans son article, Victor Cheung nous livre une façon de l’appréhender :

« Imaginez que votre vie est un bateau. Avoir un Feng Shui favorable, c’est comme avoir un vent et une mer favorable. Avoir un mauvais Feng Shui, c’est comme affronter une tempête. Et clairement, le Feng Shui ne transforme pas votre bateau en bateau à moteur ou catamaran. Par ailleurs, vous êtes toujours maitre à bord. Vous devez investir du temps et des efforts pour atteindre vos objectifs ».

Ce qui ne peut être vu ne rend pas la chose surnaturelle

“Je ne crois que ce que je vois.” Mon père me l’a répété à maintes reprises. Et cela s’applique lorsque l’on parle du Qi (Chi) à des personnes très rationnelles. Quand je lui demande s’il croit aux sons, aux odeurs, aux radiations ou aux sentiments, il me répond c’est différent. « C’est de la physique ». OK, j’imagine qu’il est difficile de croire à des choses que nos 5 sens ne perçoivent pas. Ce n’est qu’au siècle dernier que des recherches ont commencé à prouver l’existence des radiations 😉 Des micro-organismes ne peuvent pas ailleurs pas être vus à l’œil nu ; faire de telles affirmations au siècle dernier aurait été considéré comme de la superstition. Avec les progrès technologiques, on commence à voir les auras ou le Qi (Chi). C’est la raison pour laquelle, on ne devrait pas faire de conclusions hâtives ou nier l’existence d’un élément juste parce que la science ne peut le prouver à un moment donné.

La « chance » générée par le Feng Shui n’est pas de la superstition

Il est difficile de traduire le terme « chance » depuis le mandarin et la vision chinoise. Quand les gens pensent à la chance, ils pensent à gagner au loto, hériter d’une magnifique maison ou au prince charmant. Il pense à un événement marquant. Et pourtant ce que l’on croit être un bien peut être un mal, comme le rappelle ma tradition :

« Or, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose alors qu’elle vous est un bien. Et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle vous est mauvaise. C’est Allah qui sait, alors que vous ne savez pas » (Coran, Sourate 2 Al Baqarah, verset 216)

Bien que la « chance » soit le mot qualifiant une personne qui bénéficie de tels événements, ce n’est pas ce qu’il signifie en Feng Shui. En Feng Shui, la « chance » décrit une longue période de temps ou une combinaison d’événements spécifiques qui se produisent pendant plusieurs années. Ainsi, on dit qu’une personne a de la chance dans sa vie professionnelle quand elle reçoit une promotion et qu’elle obtient des augmentations de salaires plusieurs années de suite. Nous pourrions donc le traduire plutôt par bonne fortune ou destinée favorable.

Les bases sont accessibles à tous

Le Feng Shui peut être mis en place chez soi par tout un chacun. Pour s’initier dans cette voie, nul besoin d’un maître Feng Shui (exit les consultants en la matière).  On peut toujours pousser davantage la pratique tant cette science est riche sur le plan technique et scientifique, mais ce n’est pas l’objet de ce post. Le réaménagement des pièces, le choix de nouvelles couleurs plus appropriées, le remplacement de certains objets ne nécessitent pas de frais en soi. Une boussole (pour identifier les points cardinaux), un peu de lecture (permettant de comprendre certains concepts et les que le Yin et le Yang ou les 5 éléments) et le calcul de son chiffre Kua suffisent pour initier les premiers changements pour harmoniser votre intérieur.

En tous cas, quelle que soit votre spiritualité, je vous souhaite de découvrir cet art, tant il est passionnant. Il participe selon moi grandement à ouvrir notre esprit et nos sens, à développer la conscience de soi et celle de notre environnement pour se sentir en harmonie chez soi.

  • Under : INSPIRATIONS, LIFESTYLE

Fouler la terre sainte

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  • 20 août 2018

Ce week-end, des amies sont venues nous rendre visite. A l’occasion de ce mois pieux, nous nous sommes nourries et entre-tenues mutuellement, à travers le jeûne, une marche en commun dans les collines environnantes, un temps de yoga, mais aussi et surtout des prières en commun, des repas et sourires partagés.  Nous nous sommes réunies, l’espace d’un temps, en un même lieu, dans l’Amour de Notre Créateur. El HamduliLlah. Merci à elles. Totale gratitude. Nous avons souhaité que le temps soit suspendu pour vivre à notre façon tels les membres d’une communauté en convergence durant ces jours sacrés de dhoul el hijja, mois de pèlerinage.

En ce jour de l’Aïd el Adha pour nous, et pour prolonger ces instants, l’envie d’une visite des lieux saints se fait sentir. Pourtant, je rêve d’un retour aux sources authentique; je rêve de l’accomplir par voie terrestre. Encore une fois, je semble sombrer dans l’utopie. Mais à Dieu rien d’impossible, Lui le Tout Puissant, le Sage.

Alors, pour me reconnecter à ces moments, je vous partage aujourd’hui un modeste présent : des bribes de mon journal de bord, celui de cette première fois, cette fois où j’ai été invitée à fouler la terre sainte. C’était en juin 2005. 13 ans déjà. Ces lignes sont une simple successions de mots, un texte incomplet tant le ressenti de l’époque me semble indescriptible. Il est aussi dénué d’image. Nul selfie non plus à disposition dans cet article. Nous avions déjà à l’époque fais le choix de n’apporter aucun appareil photo pour vivre chaque moment pleinement. Les souvenirs sont dans nos cœurs et nos cellules.


Cheminer vers l’intemporel et l’éternel

Le temps s’est arrêté. Les petits mots à nos familles se sont envolés tels d’éphémères papillons, porteurs des messages enfouis dans nos poitrines, porteurs de notre foi. Puisse t-elle être immuable. La lumière estivale jaillit des vitres imposantes de la salle d’embarquement, presque vide. A notre gauche, une famille d’origine pakistanaise ou peut être saoudienne, accompagnée de leur baby sitter philippine (sic). L’équipage est en retard ; je prends le petit guide préparé par Talal, frustrée de ne connaître que très peu d’invocations. Chaque visiteur voudrait je crois accomplir son petit ou grand pèlerinage consciencieusement, afin d’en tirer le meilleur profit. Les mots de notre professeur raisonnent en moi : « Ya rabbi karim ! ». Oui une seule invocation peut suffire, celle évoquant la générosité de Notre Seigneur le Tout Rayonnant d’Amour. Cette invocation aurait été prononcée par une nouveau converti lors du pèlerinage de la toute première communauté de l’Islam en 575.  Certes Allah (Qu’Il soit exalté !) est le Très Rayonnant d’Amour.

Nous prenons place à bord d’un avion qui semble affrété seulement pour nous ! Les hôtesses sont élégantes, parées de leur voile bleu marine. Celle qui est aux petits soins pour nous a des traits de Malaisienne, un visage apaisant et radieux, des gestes attentionnés. Tout est destiné à faciliter notre voyage : espace dédié à la prière, indication de la qibla etc. Le commandant de bord prononce l’invocation du voyageur :« Dieu est le plus Grand. Gloire à celui qui a mis tout cela à notre service, alors que, de nous-mêmes, nous n’y serions pas parvenus. Oui, nous nous tournons vers notre Seigneur. Ô Dieu, certes, je Te demande l’acquisition du bien et de la piété dans ce voyage et de raccourcir son long trajet. Ô Dieu, Tu es le compagnon dans le voyage, le lieutenant pour la famille. Ô Dieu, je cherche certainement Ta protection contre les difficultés du voyage, contre une triste vue, contre toute mauvaise destinée dans la fortune et dans la famille. » (Rapporté par Mouslim). C’est le voyage d’une renaissance. Puisse Allah le Très Haut nous le faciliter et l’accepter. Que la paix et la bénédiction soient sur son Messager, le sceau des Prophètes Muhammad.

1er jour : Jeddah- Médine

A l’avion se substitue un taxi pour le voyage Jeddah – Médine. Nous avons manqué le dernier vol. Mais chaque imprévu a ses côtés sympathiques : nous prenons un taxi en compagnie d’une famille réunionnaise. La fatigue s’estompe dans le partage de la foi et le rapprochement des cœurs. Les étoiles et la lune bleutée laissent entrevoir des masses rocheuses sur le bord de la route, et quelques arbustes isolés ça et là.

Nous arrivons pour la prière de fajr, après avoir roulé toute la nuit. La brise est légère, l’atmosphère apaisante. Les croyants se dirigent d’un même pas vers la Mosquée du Prophète (paix et bénédiction sur lui), ombres claires et frêles dont la lumière enveloppe les corps et les cœurs. Les mots manquent, la gorge se serre. Femmes en noirs, femmes couvertes de leurs drapés de coton blanc imprimé, femmes arborant des tissus colorés, femmes de blanc vêtues, femmes indonésiennes, malaisiennes, indiennes et de bien d’autres contrées encore. Nous ne pouvons imaginer quelle doit être l’émulsion spirituelle en période de Ramadan ou de Hajj.

Première prière dans la mosquée,  lieu sublime, lieu chargé d’histoire, hautement symbolique, qui nous transporte au plus près des éminentes figures de ma spiritualité, en particulier du plus inspirant des hommes, le Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui). Joie, amour intense, sérénité au rendez-vous.

2ème jour : Médine

Je visite la tombe du Prophète (paix et bénédictions sur lui), en compagnie de Farida, la femme réunionnaise avec laquelle nous avons fait le trajet. Sa fille aînée me prête gentiment son livre d’invocation. Je me sens ignorante… Les femmes ont accès au cœur de la mosquée à des horaires déterminés. On s’y sent tellement bien qu’on laisse facilement le temps passer !

« Que le salut soit sur toi, Envoyé de Dieu, Que le salut soit sur toi, Inspiré de Dieu, Que le salut soit sur toi, Meilleur des humains, Que le salut et la Miséricorde de Dieu te soient accordés ! J’atteste qu’Il n’y a de Dieu que Dieu et que tu es Son Serviteur et Son Prophète. Tu as accompli dignement et honnêtement ta mission. Tu as été loyal envers ton peuple. Tu as combattu vaillamment pour la cause de Dieu. Que Dieu te bénisse, ainsi que ta famille, tes épouses et ta descendance et vous accorde, à tous, le plus grand hommage. Amin »

Le flot des pèlerins me porte jusqu’à Ar Rawda. Viens avec moi, ma sœur, et imagine un jardin au Paradis.

3ème jour : Médine

Nous n’avons pas revu la famille de Naguib, notre guide réunionnais rencontré sur la route de Jeddah à Médine ; il partait le lendemain à la Mecque. Il s’agit pour nous de profiter de notre avant dernier jour dans la Ville Illuminée et ses environs. Nous allons viister la mosquée d’Oqba pour la prière de Maghrib. Entourée de dattiers et de palmiers, son architecture est simple, et sa blancheur immaculée. Nous retournons à Médine pour la prière de Icha. Le lendemain, ce sera le grand départ si Dieu veut.

4ème jour : Médine – La Mecque

15h. Nous sommes fins prêts pour la prière de dhor. C’est non sans émotion que je découvre mon mari vêtu de son ihrame. Notre correspondant nous accompagne à la station des bus Safco, la compagnie saoudienne. 5 heures de route nous attendent, avec un stop à Miqat Masjid : là se trouve une imposante mosquée qui délimite la frontière de sacralisation. Nous y prions deux rakâts. Nous en profitons pour faire la prière de ‘asr, mais nos compagnons de route indiens et pakistanais nous attendent ! Oups, nous n’avions pas compris. Heureusement, ils sont patients, de même que le chauffeur, qui semble n’avoir qu’une idée en tête : partir le premier !

Second arrêt avant le coucher du soleil. La zone est désertique, enfin presque, car elle est à mon grand effroi, jonchée de sacs poubelles. Seuls les singes semblent se délecter de ce spectacle de désolation. Hagards, ils nous regardent de leurs yeux ronds et froids tels des billes. Une image me revient à l’esprit : le panneau à l’entrée de la mosquée de Médine : « It is the Muslim duty to keep the place clean ». C’est déroutant. Le bus nous dépose près de la place au cœur d’une rue très animée. C’est parti pour la quête de notre hôtel ! En chemin, les premiers minarets du mahram, majestueux et imposants, se dressent sous nos regards avides. L’enceinte semble être un havre de paix, une enceinte protégée du brouhaha de la ville. Près des immenses portes, place au mélange des cultures : des femmes indonésiennes arborant des foulards blancs brodés aux femmes africaines portant leur bébé sur leur dos, en passant pas de jeunes vendeurs indo-pakistanais. Nous longeons un grand hôtel. Des taxis drivers crient Jeddah ! Jeddah ! Mais non !  Nous arrivons à peine et  n’avons pas encore atteint notre but. La rue monte légèrement. Sur la gauche, nous distinguons les rochers qui entourent la cité. Oui la roche, aussi imposante soit-elle, sera creusée. C’est décrété. Le paysage change vite à la Mecque : les capacités d’hébergement se font rares et sont engorgées par l’afflux sans cesse croissant des pèlerins. En 200, la transformation des alentours du Haram n’est qu’à ses prémices.

La rue est bordée de hanout et de boui-boui ne tous genres : sacs, djellabas, gadgets sans doute importés de Chine, encens et parfums. Les regards presque livides des pakistanais en disent long. Les noms des petits restaurants aux enseignes clinquantes me sont familiers : chicken tikka, kebab, etc. Les petites lanternes et les néons des barbers shops nous ramènent à la réalité : visages et regards sombres, blanches tenues pour des hommes immigrés en quête d’un avenir prometteur. Ils semblent épuisés.

Arrivés à notre hôtel Al Andalousia, le service et l’accueil nous surprennent : le personnel est beaucoup moins agréable qu’à Médine. La chambre est minuscule mais qu’importe. Nous ne sommes pas là pour le confort de l’endroit ; et puis, nous sommes au pied de l’enceinte sacrée, le Haram. Le temps de nous rafraîchir, nous rejoignons la Kaaba dans un discret parfum de musc blanc pour un nouvel envol, à la reconquête de notre fitra, cette nature originelle qui résonner si profondément  en ces lieux. Nous répondons d’une certaine façon à l’appel lancé par Ibrahim (paix sur lui). Nous nous élançons sur les traces de notre ancestrale histoire, happés sur le chemin de l’Amour divin.

5ème au 9ème jour : La Mecque

Lundi soir.  Plus qu’avec des larmes, c’est avec l’appréhension et la joie des invités que nous saluons le sanctuaire sacré. Il s’en dégage une énergie universelle, intemporelle. Je chemine, émue et sereine vers ce cocon, j’ai le sentiment que mon corps, mon cœur, mon esprit pénètrent délicatement au sein d’une Maison suspendue dans les nuages. J’admire la Kaaba qui s’offre à moi, je regarde le ciel, mes yeux parcours l’enceinte. C’est puissant, irréel.

Nous avons la chance de commencer nos circumambulations vers 22h30. Al Hamdoulillah, je pourrais même prier deux rakâts près de Maqam Ibrahim. La fraîcheur du marbre blanc, la porte dorée toute proche… Une sorte de communion émane de ces tours, que tous ensemble nous effectuons : femmes, enfants, personnes âgées, hommes de tout rang et de tout pays. SubhanAllah ! wal Hamdoulillah ! Wa Allahou Akbar

Un trajet symbole d’espoir, de droiture et d’une foi inébranlable en Dieu l’Unique, à l’image du parcours de Hajar (qu’Allah l’agrée) entre Safa et Marwa. Nous L’invoquons à deux, dans l’espoir de vivre en harmonie et unis sur la voie spirituelle  que j’ai choisie. Soudain, trois femmes m’abordent pour leur couper les cheveux, acte rituel que l’on effectue en signe d’expiation des pêchés et de rédemption. Puisse Allah le Tout Rayonnant d’Amour nous pardonner nos pêchés et nous purifier. Amin.

La Kaaba nous entoure de son atmosphère indescriptible. Perchés sur les balcons, nous admirons ces incessantes tournées dans le sanctuaire baigné d’une luminosité apaisante. Cette vision n’a rien d’un mirage. Ici l’atmosphère de la nuit est si particulière…nous avons l’impression que le lieu est à nous, qu’il devient notre refuge. Un lieu unique au monde pour nous musulmans. Le jeudi soir, nous referons une ’omra. On en profite !

Prière du vendredi à la Mecque. La chaleur est étouffante (nous sommes en juillet). Il est à peine possible d’ouvrir les yeux tant la lumière est aveuglante. L’entrée dans la mosquée est un véritable soulagement. Africains chaussés de leurs sandales léopard et vêtus de djellabas bleutées, indonésiennes coiffées de leurs tuniques blanches brodées, jordaniens arborant des toques, tous se retrouvent en masse pour le sermon du vendredi.

Djeddah- Paris

Le samedi, avant notre départ, nous prions le fajr à l’étage, avec l’impression d’une foi renforcée, vécue en totale plénitude. Alors que l’avion du retour nous reconduit auprès des nôtres, je repense au souffle d’Allah qui s’est immiscé en moi pour m’inviter à prendre conscience de Lui, de Sa Présence permanente, en moi, et autour de moi, depuis toujours. Je revis la première prière dans Sa Maison au petit matin. Puis cette déchirure, lors du tawaf d’adieu. El hamdulilLah.

Puisse Allah le Très Haut nous permettre d’accomplir le voyage de notre vie, al hajj. Amin.

Mes sœurs, je vous souhaite une excellente fête. « Taqabalou llahou mini wa minkunna. » »

Idées lecture :

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J’ai découvert un campus un peu spécial…

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  • 6 juillet 2018

L'école vivante, l'espace éducatif innovant de la vallée heureuse

Où comment les enfants de la vallée des Aït Bouguemez deviennent acteurs de leurs apprentissages au quotidien

En cheminant sur les sentiers de l’anti-atlas en ce mois de juin 2018, je ne pouvais manquer de visiter un projet hors du commun. Ce projet, je l’ai découvert lorsque j’étais encore jeune maman (oui cela remonte un peu…) en feuilletant le magazine anglais Sisters. J’avais été impressionnée par son caractère innovant et le courage de sa fondatrice, Itto. J’ai été conquise lorsque je l’ai découvert « pour de vrai! ». Que diriez-vous d’une petite visite ?

Qu’est ce qu’une ecole vivante ?

L’école a été fondée par Haddou et Itto afin de proposer une alternative éducative aux enfants de la vallée. La pédagogie vivante consiste à utiliser toutes les outils favorables à un apprentissage des savoirs sur la base de la participation active de l’enfant. La pédagogie active s’inspire des travaux de pédagogues qui ont aujourd’hui le vent en poupe, mais dont les outils ont fait leur preuves auprès de bien des enfants tels que Freinet et Montessori. tant ils favorisent les capabilités des apprenants. Les élèves travaillent en autonomie.

“Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends.”
Benjamin franklin
Scientifique et homme politique américain (1706 - 1790)

Les accompagnants respectent leurs rythmes, leur intelligence personnelle et singulière (à chacune ses affinités : vive les intelligences multiples !), leur sensibilité. Leur motivation est aiguisée par une plus grande liberté de choix dans leurs apprentissages. La méthodologie employée est concrète et ludique. Une telle posture invite au plaisir d’apprendre. Plutôt pas mal non ?

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Un espace intégré au territoire

L’école se situe en contrebas d’une colline sur laquelle siège fièrement l’un des plus anciens greniers du village. Il n’y a pas si longtemps encore, ce bâtiment abritait les biens des villageois, ainsi préservés des attaques ennemies. D’ici, la vue à 360° nous donne un aperçu de toute la vallée.

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Des intervenants extérieurs viennent partager leurs savoirs régulièrement. Ce fut le cas notamment pour créer le jardin en permaculture, initier les professeurs à la langue des signes (l’école dispose d’une classe accueillant des sourds muets). La future académie intégrera des ateliers avec des professionnels marocains et étrangers qui viendront transmettre leur expérience du monde professionnel et ce qui les passionne aux jeunes adultes, afin de leur donner quelques pistes sur les métiers de leur rêve. Humm…cela m’inspire !  Par ailleurs, les enfants se rendent régulièrement dans d’autres classes ou montent des projets avec les écoles publiques de la région.

Une équipe ambitieuse et determinee

Grâce aux soutiens de mécènes suisses et autrichiens, l’école accueille 50 enfants, accompagnés par 13 enseignants, formés régulièrement aux pédagogies actives. Dans un pays où l’éducation est un véritable défi, l’école vivante est un petit joyau dans une vallée riche mais fragile. Cet espace unique redonne au mot « école » ses lettres de noblesse (en grec : temps de loisir, de repos) et joue bien son rôle. En effet, l’école invite à la rencontre de l’altérité. Elle est un lieu ressource pour s’enrichir, apprendre à faire ensemble, à coopérer, à s’émanciper pour avoir un impact positif dans la société et semer.

Souhaitons une belle réussite à l’équipe ainsi qu’ à tous les enfants. Merci pour cette initiative porteuse d’espoir que je vous invite à découvrir si vous êtes de passage au Maroc !

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Tajine marocain

Les recettes de Mouima : Tajine de kefta

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  • 16 janvier 2018
Tu es amoureux.se des arts culinaires ? Alors ces billets sont faits pour toi. J’ai depuis longtemps envie de partager des recettes traditionnelles aux saveurs particulières, des mets que j’ai le plaisir de déguster à chaque fois que je suis avec ma belle-maman, j’ai nommée Mouima. A travers cette nouvelle rubrique « Les Recettes de Mouima » je rends hommage à cette femme qui a toujours préparé avec grand soin, beaucoup d’amour et de générosité de bons petits plats pour toute la famille. Et elle n’est pas la seule de cette trempe…

Parce que les savoirs de nos grands-mères méritent d’être partagés, voici en avant-première la recette du tajine de kefta fassi revisitée (on ne met pas d’œufs en plus de la viande mais des poivrons)

Ingrédients :
  • 500 grammes de viande hachée bio
  • 2 à 4 oignons
  • 3 poivrons rouges et verts
  • 5 tomates (3 moyennes et 2 grosses: oui les détails comptent)
  • 2 gousses d’ail
  • 1/2 bouquet de coriandre
  • 1/2 bouquet de persil
  • 1 c. à café de sel
  • 1/2 c.à café de poivre
  • 1 c.à café et 1/2 de gingembre
  • 1 c.à café et 1/2 de curcuma
  • 1 c.à café et 1/2 de cumin
  • 1 c.à café et 1/2 de poivron doux (paprika)
  • 1 c à café de piment doux
  • huile d’olive
La préparation :
  • Faire revenir les tomates coupées en dés avec les oignons coupés en fines lamelles et l’ail écrasé dans une poêle ou mieux dans le plat à tajine, avec un peu d’huile d’olive (ma plaque vitrocéramique ne le supporte malheureusement pas, raison pour laquelle je souhaite importer ça du bled. Ajouter les épices: sel, poivre, gingembre, curcuma
  • Laisser cuire. Pendant ce temps, nettoyer les poivrons puis les faire griller au four (les huiler pour faciliter le retrait de la peau). Une fois la peau retirée, les faire mariner avec les épices : cumin, poivron doux (paprika), sel. Mélanger.
  • Préparer la viande hachée : y ajouter un peu de persil émincé, un oignon haché finement, un peu de sel, du poivre, piment doux et cumin
  • Former de petites boulettes puis cuire à feu doux pendant 20mn en arrosant le tout d’un filet d’huile.
  • Dégustez en famille avec du pain fait maison (recette à venir 😉

Quand vous l’aurez testée, dites m’en des nouvelles !

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Ah oui, j’oubliais ! Nous sommes allés ce jour-là faire une balade avant de nous régaler. Mouima a ce jour-là excellé (jugez-en par vous même : premier panier marqué… de sa vie…au premier tiré héhé, on ne fait pas les choses à moitié !)

balade pont romain
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Bienvenue sur mon blog ! Qui suis-je en bref ? Une résistante créative, une voyageuse insatiable, une entrepreneure sociale passionnée et libre, une âme en quête d’action, de cohérence et de spiritualité, une maman, encore et toujours et enfin une femme plurielle, comme toi.

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