Jungle fever
Juillet 2014
Direction : l’autre côté de l’Atlantique, sous les tropiques, dans les territoires d’outre-mer. Fouler le sol du continent sud-américain est une première pour moi ; je suis hyper excitée de rejoindre nos amis expatriés en Guyane, plus précisément à Saint Laurent du Maroni. Je sais que l’opportunité ne se présentera pas deux fois alors comme à mon habitude je l’ai saisie (pourtant je ne suis pas du tout fan des zones humides pleines d’insectes et invertébrés en tous genre). Ce voyage, je le vis comme une échappée belle, d’autant plus exaltante, que nous sommes parties entre filles. Je n’ai pas réussi à remettre la main sur mon carnet de bord. Les souvenirs restent poignants et suffisants pour vous partager les somptueuses découvertes que nous avons pu faire sur ces terres extraordinaires délaissées (à Saint Laurent, nous sommes en France et certains villages n’ont pas d’eau courante).
Les enfants ont préparé des boules coco, nous revêtons nos habits aux couleurs oscillant entre le corail et le turquoise, et de légers foulards aux motifs floraux. La mosquée nichée dans la jungle est à l’image des musulmans du coin. Descendants d’immigrés javanais, ils vivent ici en famille. Les enfants s’esclaffe dans la petite mosquée où il fait bon vivre et se retrouver.
Après cet accueil chaleureux, nous repartons, happés par l’air marin. Je me languis d’Awala, de la plage immense, déserte qui s’ouvre à moi, m’invitant à une baignade si désirée, emprunte d’une liberté contenue en métropole. Le soleil nous éblouit. Un immense tronc d’arbre nous sert de refuge. C’est le paradis. Le calme est absolu et le temps s’arrête. L’extase.